La ville d’Epinal veut maintenir et développer le commerce du centre-ville. Ainsi, hier après-midi les élus ont signé une charte d’engagement pour la mission « Manager de centre-ville ».
Face au développement du e-commerce, ils vont réfléchir à une nouvelle relation commerce de proximité/clients pour sauver le commerce de centre-ville. Le e-commerce représente près de 7% des achats en Lorraine, soit l’équivalent du chiffre d’affaires dépensé dans une ville comme Nancy. Il devrait représenter 25% d’ici 2020. « Il est nécessaire d’agir ensemble » assure le député maire, Michel Heinrich.
Pour y remédier la ville a pris l’initiative de réunir les acteurs locaux et de trouver un plan d’actions concrétisé autour d’une « mission manager de centre-ville » d’Epinal. Pour lancer la démarche, la ville a commandé à la CCI Lorraine un diagnostic précis sur les flux commerciaux à Epinal. Il ressort de ce diagnostic qu’Epinal, comme toutes les villes de même taille, doit faire face à certaine vacance de cellules commerciales (13% en centre-ville).
L’alimentaire est acheté sur les zones de Golbey et de Jeuxey
« Si l’on regarde le périmètre de l’agglomération, et même de manière plus restreinte la ceinture proche d’Epinal, l’évasion commerciale est très contenue. L’essentiel de l’alimentaire, par exemple, est acheté dans les 2 zones commerciales de Golbey et Jeuxey. » assure Michel Heinrich.
L’évasion commerciale en dehors de l’agglomération n’est au final que de 10 %, dont 5 % via le e-commerce, « ce qui montre l’attractivité du bourg-centre et justifie tout à fait la création des zones périphériques des Terres-Saint-Jean que nous avions décidée, pour apporter une offre complémentaire au commerce de centre ville. » commente le député maire.
Moins d’achats de consommation, plus d’achats de téléphonie et de santé
Autre relevé de l’étude, la part consacrée par les ménages à la consommation a beaucoup diminué, au profit de la téléphonie ou de la santé. Le chiffre d’affaires réalisé à Épinal est estimé à 318 millions d’euros en 2014, alors que le potentiel de consommation des Spinaliens est de 195 millions d’euros.
C.K.N.
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