Les sangliers se plaisent bien à Epinal et prolifèrent sur les quartiers de la 40 semaine, de Laufromont et de la Vierge. Pas de chance pour les habitants qui découvrent leurs terrains complètement retournés.
Suite à la plainte de plusieurs habitants, la ville d’Epinal a décidé de solliciter l’organisation de battues pour lutter contre la prolifération de l’espèce. A Epinal, il y aurait une dizaine de sangliers. 4 ont déjà été abattus dernièrement.
Sous la responsabilité de Lionel Gadaut, adjudicataire de chasse privé, une battue a eu lieu hier sur les terrains du quartier Laufromont, au Mont Carmel, où un nombre important de sangliers a élu domicile.
Ce phénomène de prolifération n’est pas propre à Epinal, mais touche l’ensemble du département. Durant ces dernières années, les terrains concernés (la Vierge, La 40 semaine et Laufromont) n’étaient pas ouverts à la chasse. « Comme le territoire n’était pas chassé auparavant, les animaux prolifèrent. » explique Philippe Lavit de la fédération départementale des chasseurs des Vosges. Cela s’explique aussi par l’absence de prédateur.
Mais réaliser des chasses en milieu urbain n’est pas simple car de nombreux riverains se promènent. « On préfère ne pas tirer un animal plutôt qu’une balle aille dans une maison ! » commente Philippe Lavit.
Un travail important a été réalisé au cours des deux dernières années entre la ville, les propriétaires privés, l’ONF et la fédération de chasse, notamment pour permettre des battues sur ce secteur.
Entre octobre 2014 et mai 2015, quatre arrêtés de battues administratives ont été appliqués sur ce secteur.
Entre fin 2014 et début 2015, trois battues d’effarouchement ont été effectuées, permettant d’enrayer momentanément le phénomène de prolifération.
En septembre dernier, une modification du bail de chasse a été réalisé pour organiser 4 battues jusqu’au 31 mars avec tir au fusil.
La fédération départementale des chasseurs des Vosges a aussi décidé d’augmenter les quotas de tir, de 2 à 6 sangliers par an.
C.K.N.
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