Avec plus de 500 communes dans le département et plus de 270 dans sa seule circonscription de l’Ouest des Vosges, la ruralité qui caractérise notre département n’est pas à démontrer. Mais pour le Député, ruralité ne doit surtout pas rimer avec fracture numérique et territoires dépourvus en moyens de communication de qualité.
Or, Christian FRANQUEVILLE a pu constater, sur le terrain, lors des nombreuses rencontres avec les Maires et leurs conseils municipaux (on rappelle que le Député a souhaité rencontrer tous les Maires nouvellement élus en 2014, et qu’il poursuivra inlassablement, cette année encore, son tour de la circonscription), que certaines communes étaient dans l’attente d’une solution satisfaisante et techniquement fiable.
Pour ces raisons, il a interrogé la Secrétaire d’Etat chargée du Numérique auprès du Ministre de l’Economie, afin d’attirer toute son attention sur le nécessaire accompagnement financier de l’Etat et des collectivités locales qui doit permettre de répondre à l’attente très forte de nos concitoyens qui ne peuvent se satisfaire à long terme de solutions alternatives comme par exemple internet par satellite, solution très onéreuse, manquant de fiabilité et d’ailleurs traditionnellement réservée aux zones de montagne. Christian FRANQUEVILLE achevait alors sa question en s’interrogeant sur le Plan d’Aménagement Numérique 2014-2018 du département des Vosges, qui prévoit de laisser 8,7 % de la population sans solution filaire, alimentant le mécontentement des populations les moins privilégiées, qui lui font part de leur sentiment d’abandon tant sur le plan économique, social, que d’accès aux services publics et aux soins.
Dans sa réponse, la Secrétaire d’Etat a tout d’abord rappelé que le Plan France Très Haut Débit, quatrième engagement de campagne du Président de la République, avait bien pour objectif d’assurer une couverture intégrale du territoire en très haut débit d’ici 2022. Elle a ajouté que les Vosges avaient bénéficié le 24 juin 2015 d’un accord préalable de principe du Premier Ministre à hauteur de 18,4 M€, sur un investissement total des collectivités locales de 57 M€.
De plus, s’agissant de la solution satellitaire, le Gouvernement a indiqué que l’Etat participait à l’aide unitaire apportée aux particuliers devant s’équiper (coût de la parabole notamment), ce qui a permis au Conseil départemental de porter récemment l’aide à l’installation à 200€ par foyer contre 100€ auparavant, afin de ne pas exclure les plus isolés.
Concluant sa réponse, la Secrétaire d’Etat abondait dans le sens du Député de la Plaine en vue de solutions à moyen terme bien plus satisfaisantes pour les zones rurales : « vous avez raison, il sera nécessaire d’aller plus loin. Afin de mobiliser au mieux toutes les technologies disponibles pour assurer la couverture en très haut débit de l’ensemble du territoire d’ici 2022, nous devons examiner toutes les possibilités d’optimisation des technologies alternatives, notamment l’hertzien. C’est pourquoi, en coordination avec le régulateur du secteur, l’ARCEP, nous entendons rapidement définir les possibilités de déploiement de technologies hertziennes à très haut débit pour des usages internet fixes. »
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