Nous sommes tous des donneurs présumés. Mercredi 22 juin à 18h, un conférence-débat sur le don d’organes aura lieu à la salle des fêtes de Golbey. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de la greffe.
En France, le don d’organes est placé sous le régime du consentement présumé. Néanmoins, si l’on est opposé au don de ses organes, la loi permet de s’inscrire sur le registre national des refus ou de communiquer sa position à ses proches. « On ne juge pas, on veut juste que les personnes fassent connaître leur position que ce soit pour le « oui » ou pour le « non ». » expliquent Aurélie Herbe, Séverine Mangel et Dominique Mentec, l’équipe de coordination hospitalière don d’organes.
Lorsqu’un prélèvement d’organes est envisagé, les équipes hospitalières consultent le registre national des refus. « Il est possible de s’inscrire sur cette liste à partir de 13 ans » poursuit Aurélie Herbe.
Si le nom du défunt n’y figure pas, elles s’assurent de la non-opposition de ce dernier en interrogeant les proches. « Le don est anonyme et gratuit. » commente l’équipe spinalienne.
En 2015 près de 21 464 personnes étaient en attente de greffe. En 2006, ils étaient 12 512. L’organe le plus touché reste le rein. Les besoins toujours croissants se heurtent à la pénurie de don d’organes.
Dans le cadre de la journée nationale, une exposition aura lieu du 20 juin au 24 juin au Centre hospitalier de Remiremont dans le hall d’accueil et au Centre Hospitalier Emile Durkheim dans le hall d’entrée sud au plateau de la justice d’Épinal ainsi que sur le site de Golbey.
Pour en savoir plus : www.dondorganes.fr
C.K.N.
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