L’exposition « Georges de La Tour », organisée par le Musée national du Prado (23 février-12 juin 2016) étant terminée, le musée départemental d’art ancien et contemporain a le plaisir de retrouver le chef-d’œuvre de Georges de La Tour, Job raillé par sa femme, qu’il conserve depuis 1829.
L’œuvre a retrouvé les cimaises et attend à nouveau les visiteurs du musée départemental !
L’œuvre a regagné les espaces du parcours permanent du musée départemental d’art ancien et contemporain. En raison des travaux entrepris en avril dernier au musée départemental, le tableau a changé d’emplacement : le visiteur pourra le retrouver parmi les autres œuvres majeures du XVIIe siècle exposées au musée…en attendant de découvrir son nouvel emplacement au sein du parcours rénové, en 2017 !
L’exposition « Georges de La Tour » du Prado, entièrement dédiée à l’artiste lorrain, a permis de présenter la quasi-totalité de ses œuvres connues à ce jour (une trentaine, disséminées à travers le monde). Grâce à ce projet d’envergure internationale, ce sont plus de 163 751 visiteurs qui ont eu la chance d’admirer les œuvres de l’artiste.
Un artiste mondialement connu et pourtant très secret.
On connaît peu de détails de la vie de Georges de La Tour. Né en 1593 à Vic-sur-Seille, on sait que l’artiste travailla pour le Duc de Lorraine, puis qu’il fut peintre ordinaire du roi Louis XIII. Ses œuvres sont rarement signées, et c’est notamment par l’exercice de comparaison que l’on peut affiner leur chronologie. Que ce soit dans les scènes diurnes que l’on associe au début de sa production, ou les scènes nocturnes de sa maturité, Georges de La Tour travaille avec une maîtrise exceptionnelle le clair-obscur, le réalisme et le quotidien, à la manière d’un Caravage. Après sa mort le 30 janvier 1652 à Lunéville, le peintre tombe dans l’oubli et c’est seulement au début du XXe siècle qu’il est redécouvert, à l’occasion de l’exposition « Les peintres de la réalité en France au XVIIe siècle» organisée au musée de l’Orangerie de Paris en 1934-1935.
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