Cet après-midi les anciens salariés du fabricant de meubles Nevelt avaient rendez-vous au conseil des Prud’hommes d’Epinal dans l’affaire qui les opposent au groupe Parisot pour licenciements abusifs. Le fabricant de meubles de cuisine a été liquidé en février 2012.
Près de 144 salariés se retrouvent au chômage du jour au lendemain. 74 d’entre eux décident de se rassembler en association pour se défendre plus facilement. « On va démontrer qu’on a subi un licenciement abusif. On demande des réparations » explique Denis Jeandel, le président de l’association des anciens salariés Nevelt.
Pour les ex salariés, même s’ils étaient indépendants financièrement, ils appartenaient toujours au groupe Parisot. « Il n’y a jamais eu de séparation réelle. On dépendait d’eux pour tout car on était dans leurs locaux » poursuit Denis Jeandel.
Aujourd’hui seulement un tiers des salariés ont retrouvé du travail depuis la fermeture du fabricant de meubles. « On a fait des actions, un comité de suivi et des formations pour aider les anciens salariés, mais ce n’est pas facile de retrouver du travail à 59 ans » confie la président de l’association.
Avec leur avocate, Me Caroline Substelny, ils ont demandé au groupe une réparation de 15 à 30 mois de salaire en fonction de leur ancienneté et de leur âge. Le conseil des Prud’hommes d’Epinal devrait rendre son jugement au mois de novembre.
C.K.N.
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