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vendredi 20 septembre

5è anniversaire du décès de Mohamed DJILLALI

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Le samedi 15 octobre 2011 à 16h, en son domicile de SAINT-ETIENNE-LES-REMIREMONT, mon très cher Père mourait entouré par ma Mère Geneviève.

Un hommage lui a été rendu comme je l’ai demandé au Régiment de Tirailleurs d’Epinal lors de sa mise au tombeau le mardi 18 octobre à 16h20.

Il fut un Père aimant, un Grand-Père adorable et d’un Humanisme rare.

Il fut d’avril 1935, date de son engagement dans l’Armée française à MEKNES, jusqu’à avril 1950 date de son départ de l’Armée, un plus loyal serviteur de la République française.

Il a servi au combat sur le sol de la mère patrie de septembre 1939 jusqu’en juin 1940, date de la défaite de notre armée à Dunkerque.

Ce brave soldat, combattant pour libérer la Sicile, l’Italie du Sud, participa à la terrible bataille de Monte Cassino (lieu tristement célèbre) et haut lieu de résistance de l’armée nazie.

Au sein de la 1ière Armée commandée par le Maréchal de Lattre, Mohamed DJILLALI, débarqua en Provence, remonta la Vallée du Rhône, participa avec de nombreux Tirailleurs aux batailles dans les Vosges (1944), puis acteur de cette première Armée, participa à la Libération de notre chère ville de Strasbourg.

Ensuite, il se battra en Allemagne et jusqu’en Autriche même (1945).  

Son engagement ne se limita pas à ces zones de combat puisqu’il prit par aux combats de Madagascar (1947/1949) et d’Indochine (1949/1950).

Puis en 1950, il prit sa retraite militaire.

Mais à l’occasion de son 5ième anniversaire de sa mort, je voudrais avoir une pensée autre avec mon épouse et mes 2 filles.

Je lui dédie ce poème.

« Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit.
C’est un immortel qui commence.
C’est pourquoi en allant confier où il dormira doucement à côté des siens,
en attendant que j’aille l’y rejoindre,
je ne lui dis pas adieu, je lui dis à bientôt.
Car la douleur qui me serre le cœur raffermit, à chacun de ses battements,
ma certitude qu’il est impossible d’autant aimer un être et de le perdre pour toujours.
Ceux que nous avons aimés et que nous avons perdus ne sont plus où ils étaient,
mais ils sont toujours et partout où nous sommes.
Cela s’appelle d’un beau mot plein de poésie et de tendresse : le souvenir ». (Doris Lussier)

Paix éternel à cet Homme de Courage qui aurait mérité la Légion d’Honneur.

Son fils, William

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