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dimanche 24 novembre

BTP – 2016 une année difficile pour les entreprises vosgiennes

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P1020524« Comme prévu il y a un an, 2016 ne fut malheureusement pas l’année d’une vraie reprise pour nos entreprises vosgiennes. » assure la président du BTP des Vosges. Ce lundi soir, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie des vœux du BTP au entreprises, Sylvie Tuaillon est revenue sur la situation du BTP. 2016 a été néanmoins une année de stabilisation, et la baisse d’activité semble enrayée.

Sylvie Tuaillon

Sylvie Tuaillon

Les dernières données montrent en effet une légère reprise des appels d’offre pour les marchés publics, tant dans le bâtiment qu’en travaux publics, principalement sur le premier semestre.

« Le marché global des travaux publics reste inférieur dans notre département de 30% à ce qu’il était en 2012 ! » poursuit Sylvie Tuaillon. De même, le nombre de logements mis en chantier reste figé  à un niveau 3 fois inférieur à ce qu’il était il y a 10 ans. La construction des autres locaux est, elle, sur une tendance plus positive sur ces derniers mois.

Par contre, le marché de la rénovation, notamment énergétique, n’est pas  au rendez-vous espéré. « Nous devons unir nos efforts pour le raviver. Nous y prendrons notre part en devenant l’un des départements pilote dans le cadre d’une convention entre la FFB et l’ANAH. » atteste la président de la fédération du BTP des Vosges.

Quant aux prix fortement dégradés depuis ces années de crise, ils restent trop bas pour redonner l’oxygène nécessaire à la trésorerie des entreprises vosgiennes.

Dans ce contexte, les entreprises ont du continuer à s’adapter : les frais généraux sont épluchés à la loupe et  malheureusement les effectifs ont encore baissé de 1. 3%, poursuivant cette tendance à la baisse depuis 2010.

2017 s’annonce donc particulièrement importante pour le BTP des Vosges.

« La légère reprise doit s’accentuer pour redonner de d’air à nos entreprises et à nos salariés ; ce à des prix corrects : il est en effet impossible de continuer à accepter de travailler en dessous ou à la limite de ses prix de revient ; beaucoup d’entreprises en ont fait les frais et se posent de réelles questions sur la manière dont elles doivent envisager de travailler désormais face à des pratiques incompréhensibles et pourtant répandues et visiblement acceptées. » commente Sylvie Tuaillon.

C.K.N.

BTP des Vosges

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