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vendredi 20 septembre

Sans papier : « Les droits fondamentaux ne sont pas respectés »

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Le collectif des sans papiers (Photo d'archives)

Le collectif des sans papiers (Photo d’archives)

Jean-Louis Didelot du collectif Sans-papier ne décolère pas. Pour lui les droits fondamentaux ne sont pas respectés. Nous vous livrons son témoignage. 

« Aujourd’hui où tout le monde est informé, où les images tragiques de réfugiés interpellent la conscience du monde, nos autorités administratives continuent à placer la plupart des arrivants en procédure Dublin (là où sont tes empreintes, là tu dois être renvoyé !). C’est ainsi que des syriens, des soudanais, qui ne sont pas arrivés avec le bon avion et le bon visa, parce qu’ils ont transité par la Turquie puis la Grèce, la Lybie puis l’Italie, qui fuient la terreur au péril de leur vie, se voient délivrer un refus de séjour et doivent croupir des mois en attendant que puisse être enfin traité leur dossier en France. 

Assez d’hypocrisie. Place à une véritable politique d’accueil, par la reconnaissance des droits fondamentaux, et notamment l’accès au travail, refusé aux demandeurs d’asile tout au long de leur procédure ! Droit de vivre dans la dignité pour tous les déboutés privés de ressources, l’État s’étant dégagé du maigre pécule de 3€ par jour et par personne. Accès à une véritable formation professionnelle pour tous les mineurs isolés encore en attente d’une orientation. Place à la fraternité sans frontières et sans barrières ! »  explique Jean-Louis Didelot du collectif Sans-papier.

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