En ce samedi estival, l’ADAE – Association de Défense Animale dans l’Est – s’est à nouveau mobilisée contre la corrida, en sa qualité de porte-parole du CRAC – Comité Radicalement Anti-Corrida – pour la protection de l’enfance.
Au cours de l’après-midi, une douzaine de défenseurs de la cause animale se sont ainsi rassemblés rue Thiers, du côté de l’allée Emile Lambert, où ils ont sensibilisé les passants à la violence et la souffrance qu’implique la corrida. Pour interpeller un maximum le public déodatien, et comme lors d’une précédente action à Epinal, des militants se sont mis en scène en mimant une corrida, avec un matador mettant à mort des taureaux ensanglantés gisant au sol. Les membres d’ADAE invitaient dans le même temps les badauds à signer des pétitions visant à interdire la corrida en France, tout en affichant des visuels et en renseignant ces mêmes badauds sur la réalité de la corrida.
« Depuis 2015, le Code Civil reconnait en l’animal sa nature d’être vivant et sensible. Une avancée certes historique dans les textes, mais certaines traditions s’accrochent à la souffrance et la violence, comme c’est le cas de la corrida. Ce combat sanglant et déloyal perdure en effet en Europe et en France, et ce envers et contre toutes lois et oppositions. La corrida, c’est l’art de l’esquive mais aussi l’art du massacre. Une véritable barbarie organisée en public juste pour le loisir. Au XXIème siècle, comment peut-on accepter de faire souffrir un être vivant pour le plaisir d’un divertissement ? La corrida est une tradition barbare et inacceptable, que dénonce ADAE en cette période estivale. La désertification des arènes par le public contribuera sans doute à faire cesser cette ignominie. Si vous passez vos vacances dans le Sud de la France, n’allez pas aux corridas ! C’est notre message » insiste Caroline Abate, porte-parole d’ADAE et militante de longue date pour le droit animal. La pétition pour l’abolition de la corrida est disponible sur http://www.anticorrida.com/
J.J.
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