Depuis l’affaire qui concerne le veilleur de nuit Aurélien Fréchin, d’autres veilleurs de nuit à la maison de l’enfance de Golbey et de Remiremont ont signalé des heures de travail non payées. La CFDT santé-sociaux qui assurait la défense de deux salariés vient d’obtenir gain de cause dans l’affaire qui opposait le Conseil départemental et ses salariés, employés comme veilleurs de nuit.
L’affaire avait débuté fin 2016. La CFDT avait déposé une procédure devant le tribunal administratif de Nancy à l’encontre du Conseil départemental des Vosges pour des heures de nuit non payées. Plusieurs salariés se retrouvaient ainsi dans la même situation que le veilleur de nuit au foyer de l’enfance de Golbey, Aurélien Fréchin. Comme lui, de nombreuses heures effectuées n’avaient pas été payées.
« Les agents prenaient leur poste à 20h et quittaient la structure le lendemain matin à 8h. Le Conseil départemental ne comptait que 6h de travail » explique la secrétaire générale de la CFDT santé-sociaux, Patricia Hacquard.
Les salariés vont toucher un an d’arriérés de salaire
Suite à des réunions et rencontres avec le directeur général des services du Département, les salariés obtiennent enfin une compensation financière. « Le Conseil départemental des Vosges a reconnu devant les agents qui se sont trompés sur le calcul des heures » poursuit Patricia Hacquard.
L’avocat de la CFDT, Me Harquet a réussi à faire régulariser la situation de tous les agents de la maison de l’enfance concernés. Les salariés vont toucher jusqu’à un an d’arriérés de salaire.
C.K.N.
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