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vendredi 20 septembre

Prison d’Epinal : « On n’a plus les moyens de travailler en sécurité »

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prison-epinal-surveillants-prison (3)Le mouvement de grogne a repris ce jeudi matin à la maison d’arrêt d’Epinal. Les politiques sont venus rendre visite aux personnels pénitentiaires.

prison-epinal-surveillants-prison (11)Après le député de la 1ère circonscription des Vosges, Stéphane Viry, le secrétaire départemental de Debout la France, Pierre-Jean Robinot était à la maison d’arrêt d’Epinal. Le personnel a pu s’exprimer librement et faire part de leur ras-le-bol. Ils réclament notamment plus de moyens humains et financiers. « On n’a plus les moyens de travailler en sécurité. On est pour que tout le monde s’y retrouve. On demande du respect. Les détenus ont des droits, mais aussi des devoirs » commente Fabrice Causeret, surveillant principal à la maison d’arrêt d’Epinal.

Les syndicats Ufap-Unsa Justice et la CGT-Pénitentiaire réclament que des mesures particulières soient prises pour les détenus radicalisés. Les syndicats dénoncent aussi le manque d’effectifs dans la profession.

Fabrice Causeret décrit un quotidien pesant, des tensions permanentes avec les détenus qu’il côtoie tout au long de la journée pour les activités sportives, les douches, les parloirs avec les familles, la distribution du courrier, les passages à l’infirmerie, l’école… Les journées sont difficiles. « Dans une journée, on fait plus de 10km de marche. Ça représente une charge de travail importante ». 

prison-epinal-surveillants-prison (17)Les surveillants se sentent vulnérables face aux détenus. « La semaine dernière, ils ont réussi à faire passer 1,5l d’alcool » commente un autre surveillant. Pour eux,une augmentation du salaire est nécessaire au regard de « la dangerosité du métier ».

Pas de promenade ni de parloir

Hier, les détenus avaient mis le feu à des matelas pour protester contre la mobilisation des surveillants. En effet, depuis que les surveillants ont cessé de travailler, toute la maison d’arrêt d’Epinal est bloquée. Les détenus ne peuvent pas bénéficier des promenades, des parloirs…

Les négociations se poursuivent au niveau national.

C.K.N.

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Stéphane Viry

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