(photographie FB PJR)
La bataille contre les dernières annonces du CISR, et tout particulièrement le 80 km/h, se passe sur deux fronts : au niveau institutionnel avec de nombreux courriers envoyés aux députés et aux sénateurs et dans la rue avec les mobilisations qui s’enchainent weekend après weekend. Ces deux objectifs ont été remplis pour les Vosgiens ce samedi 17 février !
Tout d’abord, le coordinateur de la FFMC 88, Jean-Luc Dubois, s’est entretenu avec le député Stéphane Viry à Épinal, impatient d’entendre les arguments des motards. C’était l’occasion de lui présenter rapidement l’historique de la FFMC et ses deux raisons d’être : la contestation ET la force de proposition avec son corollaire, l’engagement, ainsi que les actions de l’antenne des Vosges : les interventions ERJ (Éducation Routière de la Jeunesse), les points noirs, la formation des motards, etc.
Lors de l’entretien, outre la manière grotesque dont est gérée la sécurité routière comme on le voit avec le 80 km/h, ont été évoqués également les ZCR (Zone à Circulation Restreinte), le contrôle technique, les barrières de sécurité, etc.
Un épais dossier sur l’accidentologie des motards lui a été remis ainsi que le livret distribué gratuitement dans les collèges « Rouler n’est pas jouer ».
Durant cet entretien cordial de quarante-cinq minutes, le député qui se dit très concerné par le sujet au point d’avoir signé un projet de loi interdisant la règlementation routière par décret, a affirmé qu’il se servira de ces pièces lors de la commission de l’Assemblée du 6 mars prochain.
En parallèle, répondant à l’appel de la FFMC 54, l’antenne FFMC des Vosges a répondu présente avec une délégation de motards vosgiens qui se sont rendus à Nancy, bravant le froid et la neige, pour montrer leur détermination et leur union face à cette mesure. Après un rassemblement sur la Place Carnot, ils ont accompagné les responsables de la FFMC 54 jusqu’à la préfecture où le coordinateur avait rendez-vous avec le directeur de cabinet du préfet. Là encore, si l’essentiel de l’entretien concernait les dernières décisions du gouvernement et le manque de pédagogie en matière de sécurité routière d’un gouvernement qui préfère la répression, d’autres sujets qui leur tiennent à cœur, tels que la baisse de la TVA sur les équipements de sécurité et le problème des infrastructures (glissières, ralentisseurs divers hors-normes et sans aucun contrôle des services de l’État) ont été mis en avant.
Les motards en colère ne relâchent pas la pression : samedi 24 février, une mobilisation de grande ampleur sera organisée à Épinal, avec la participation des antennes FFMC des départements voisins.
Pour le Bureau de la FFMC 88,
Le coordinateur Jean-Luc DUBOIS
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