Depuis mardi 6 août et jusqu’à vendredi 9, le collectif VAN (Vosges Alternative Nucléaire) jeûne devant le kiosque du Champ de Mars à Épinal. Chaque année, ces jeûnes s’organisent partout dans le monde et dans quelques villes de France comme Dijon et Tours. Le collectif demande que la France signe le Traité international d’interdiction des armes nucléaires entré en vigueur le 22 janvier 2021.
Le Traité international d’interdiction des armes nucléaires a été adopté et signé par l’ONU aux États-Unis le 7 juillet 2017 et est entré en vigueur le 22 janvier 2021. Aucun pays possédant l’arme nucléaire n’est signataire du traité, mais le collectif Vosges Alternative Nucléaire demande à ce que la France le signe et le ratifie.
De ce fait, chaque année depuis maintenant 5 ans dans la cité spinalienne, certains membres du collectif jeûnent à des dates bien précises : en effet, ils ont fait le choix d’organiser cette manifestation entre les deux dates où les bombes d’Hiroshima et Nagasaki ont explosé. Les membres se sont munis de banderoles, de vêtements, de flyers pour se faire entendre et faire réagir les passants. Dans leurs dépliants, ils démentent les arguments du gouvernement sur la dissuasion nucléaire, sur les conséquences humanitaires, la pollution et le gaspillage de l’argent public.
Vendredi 9 août à 11 h, heure où la bombe a été lancée sur Nagasaki, les membres de Vosges Alternative Nucléaire cesseront leur jeûne lors d’une cérémonie.
Extrait du dépliant distribué par le collectif VAN.
