Stéphane VIRY, Député des Vosges, a souhaité réagir à la suite des annonces du parti LREM, dans le contexte du Grand Débat national.
« Les « nouvelles » propositions du parti du Président de la République parues hier, peuvent être saluées, notamment en ce qui concerne l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation. S’il s’agit d’une volte-face, elle est tout de même appréciable.
Mes positions et celles des Députés LR, à ce sujet, pour défendre les retraités, ont été moquées et décriées par les députés LREM lors de la Loi de Finances, quand ils mettaient fin, eux-mêmes, pas plus tard qu’en octobre dernier, à cette indexation alors que nous combattions ce choix injuste imposé aux retraités.
Nous avions néanmoins tenu bon et formé un recours auprès du Conseil Constitutionnel qui avait invalidé la loi de finances… qui tablait sur un gel des pensions de retraite y compris pour 2020.
Cela devient une habitude.
Alors que depuis octobre 2017, nous rejetions la hausse du taux de CSG. Le Président a annoncé un retrait partiel de sa disposition en décembre 2018.
Alors que depuis février 2018, nous étions plusieurs députés à mettre en avant la défiscalisation et la désocialisation des heures supplémentaires… Le Président a annoncé la remise en place de ce dispositif en décembre 2018.
Cet épisode relatif à l’annonce du dégel des retraites constitue le troisième acte d’un renoncement majeur.
Cela à un mérite : la fin de l’opposition entre les actifs et les retraités, dans les faits.
Mais dans les esprits, le traumatisme est profond !
Nous avons dû attendre la crise des gilets jaunes pour que la majorité se rallie à nos propositions…
Si je me réjouis de ce changement brutal de position de LREM, je pense aussi que l’on peut reconnaitre que dans l’opposition parlementaire, dans le groupe LR comme dans d’autres groupes… il existe des députés avec qui la majorité devrait travailler dans un autre état d’esprit, dans l’intérêt de la France et des français ! »
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