En fin de réunion du Conseil Municipal d’Epinal, le groupe d’apposition « Épinal Ouverte sur l’Avenir » a posé une question écrite sur le thème de l’utilisation d’armes non létales par les policiers municipaux.
« Nous rappelons que notre groupe (…) est contre l’armement des policiers municipaux. Les LBD peuvent présenter à courte distance des effets traumatiques qui occasionnent des lésions graves voire mortelles », affirme la conseillère municipale Anne-Sophie Mangin. « Du fait de leur dangerosité, quelle formation et quel suivi psychologique sont-ils prévus en vue du maniement de ces armes ? ». Le maire Patrick Nardin a en premier lieu salué le travail « exceptionnel » effectué par les policiers, notamment « dans le cadre des violences inacceptables qu’ils subissent depuis quelque semaine ». Pour répondre à la question posée, qui « présente une certaine inquiétude », le maire à présenté les grands axes de professionnalisation des policiers. Les moyens tout d’abord. « Nos agents doivent pouvoir patrouiller en toute sécurité », affirme Patrick Nardin. Un nouveau véhicule de patrouille va être utilisé. « Un nouveau système de radio, plus efficace », également. Et donc, des armes non létales. Deuxième axe, la formation. Celle ci, « essentielle », doit permettre de « faire monter en compétence nos agents ». Il y aura notamment une formation pour le maniement des armes, qui débouchera sur la délivrance d’arrêtés nominatifs pour le port d’armes. « Cette formation offre toute une batterie de tests psychologiques ». Les policiers municipaux seront munis de flash balls, et non de LBD 40. « L’utilisation ne pourra se faire qu’en réponse proportionnée à une agression ».
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