Prendre publiquement la plume, n’est pas un exercice facile, mais je me lance pour une première ici même. Je suis un lecteur récurrent de Gérardmerinfo et des autres sites du groupe.
Je suis Monsieur +, le moustachu de chez Balshen qui rajoutait des ingrédients pour améliorer les recettes originales de la marque de biscuits. Mais ça c’était avant ! Aujourd’hui je suis en retraite, alors je pense, je médite, je lis, je relis et je m’étonne ! Depuis des semaines, des mois des années que ces sites existent je suis en proie à une réflexion permanente sur la critique systématique qui est faite de notre société et de Gérardmer en particulier. Un syndrome typiquement français ? Sans doute mais également très latin à l’inverse des sociétés anglo-saxonne et américaine qui ne sont pas pour autant des modèles de démocratie populaire. On dit que notre économie va mal, mais comment pourrait-elle aller mieux avec autant de négativité dans les propos tenus ici par certaines personnes tellement significatif d’un état d’esprit général. Tout est critique permanente. Tout est minimisé, galvaudé, jalousé, politisé, détruit. On ne reconnait pas l’esprit d’entreprise, la créativité, la volonté d’avancer, de se projeter dans le futur. Ce journal est un véritable service public gratuit qui permet de s’exprimer, d’échanger : c’est de la merde. Mon voisin a acheté une nouvelle voiture : c’est un sale con, pourvu qu’il la plante dans un arbre! Le maire a décidé de mettre en place telle action : il est incompétent ! La maison machin est repeinte en bleu, il fallait la mettre du jaune. L’entreprise untel a investi tant de millions d’euros : c’est au détriment des salariés. L’association bidule a organisé telle manifestation : c’est nul, surtout avec son président comme dirigeant. Sans oublier tout ce qui touche de près ou de loin à Gérardmer et ses habitants. C’est moche, c’est cher, c’est ceci, c’est cela, c’est mieux ailleurs, les autochtones ne sont pas sympas, les équipements pitoyables également.
Mais comment peut-on vivre sur les bords du lac ? Mais quelle est cette ville aussi horrible où ses habitants ont un comportement douteux ! Courage, fuyons le plus loin possible ! Incroyable mais vrai ! Relisez-vous, amateurs de commentaires en tout genre !
Quelle auto destruction, quelle volonté de se flageller en permanence. Nous ne sommes plus dans la critique positive mais bien dans un suicide annoncé et permanent. Il faut impérativement inverser la tendance qui voudrait que l’on se dirige vers une implosion généralisée de nos bases.
Bien sûr, nous nous devons d’être les garde-fous d’une société dirigée par une classe politique défaillante. Bien sûr les abus sont légions généralement situés au cœur du système financier où les avantages sont multiples et trop nombreux. Bien sûr certains dirigeants d’entreprises oublient certaines règles fondamentales de gestion. Bien sûr les droits des hommes et des femmes sont bafoués tous les jours aux quatre coins de la planète. Bien sûr et bien sûr encore ! Nous devons rester vigilant mais pas au point de nous faire du mal en permanence !
Avons-nous le droit, je dis bien le droit de détruire systématiquement tout ce qui est réalisé sous couvert d’une autre idée politique ou entrepreneuriale : ou par simple jalousie comme c’est souvent le cas, avec les commentaires habituels que tout le monde connait. Ne devons-nous pas systématiquement nous ranger dernière une ambition, une action, une idée même si celle-ci se solde ultérieurement par un échec plutôt que de la tuer dans l’œuf. C’est cela le problème de la critique systématique et destructrice. En d’autres termes c’est préférer l’échec à la réussite.
Arrêtons de noircir le tableau, de cracher systématiquement sur tout ce qui est entrepris et ce qui existe, de dénigrer ce qui pourrait nous permettre d’avancer tant d’un point de vue économique, social, culturel et surtout humain. Beaucoup trop de personnes ont visiblement oublié ce que signifie le genre humain !
Monsieur +
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