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jeudi 19 septembre

Célestin l’argentin du Rotary

Dans la pampa

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Célestin au millieu de ses amis Rotariens Argentins

Célestin au millieu de ses amis Rotariens Argentins

Célestin, rien à voir avec l’eau minérale est un jeune gérômois actuellement exilé en argentine dans le cadre des échanges instruits par le Rotary Club. Par le biais d’un courrier adressé à François Laubacher, préposé aux échanges, il nous livre ses premiers sentiments d’expatrié.

Je vais donc essayer de vous raconter mon vécu ici ainsi que mes anecdotes. Tout d’abord, je m’excuse pour les fautes d’orthographe, parce que je ne suis pas habitué au clavier argentin (qwerty), ainsi que pour l’organisation de mes idées, pas géniale.

Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai été parfaitement accueilli par tout le monde en Argentine. Ma famille d’accueil, leurs amis, mes camarades de lycée qui sont maintenant mes amis, les jeunes des autres lycées, le rotary, le personnel du lycée, et tout les autres gens que j’ai rencontré.

Cela fait pratiquement 1 mois que je suis arrivé et je n’ai pas vu le temps passer. Je suis tout le temps occupé avec l’école le matin et les sorties avec les amis l’après midi et le soir.

La culture ou mentalité ici est très différente de la France. Malgré la pauvreté assez présente dans ma ville, les gens sont extrêmement gentils et généreux. Par exemple, quand je suis arrivé, tous m’ont aidé à mi retrouver et à bien m’intégrer. L’attitude est aussi plus décontractée, à l’école ou dans la rue, partout. Par exemple, si un argentin te donne rendez-vous à une heure, il faut y aller environ 1 heure plus tard. En France, le retard est mal vu pour beaucoup de choses, ici, c’est normal. Au début, j’allais à l’heure aux rendez vous, avant de comprendre que c’était une perte de temps. Quand je monte en voiture, j’attache ma ceinture mais ici, tous me regardent comme si je venais de faire quelque chose de magique.
A l’école, la relation entre les profs, les élèves, et le personnel est presque amicale. Ils se connaissent, discutent, rigolent,… En entrant en cours, on fais quelque fois la bise aux profs. Au fait, la bise ici est une sorte de câlin avec un seul bisou. L’école est religieuse, en uniforme, et de 7h20 (très très tôt pour moi) a 12h50. Le matin, a 7h20, tous les élèves se rassemblent dans le préau par rang et par classe. 2 élèves lèvent les drapeaux de l’argentine en musique. Ensuite, plusieurs profs et une sœur prennent la parole pour lire des textes religieux, répétés par tous les élèves, un peu blasés et encore endormis. Enfin, on va en classe. L’uniforme est gris, bleu et noir, basique. Je suis dans l’équivalent d’une première S mais les matières sont différentes.

Ici, j’ai beaucoup d’amis, de plusieurs groupes différents. Je sors souvent avec eux. Pour faire du foot ou du basket, pour discuter et boire du maté, pour regarder du sport a la télé, ou pour sortir le soir.

Les horaires sont décalés ici. Tout est plus tard. le repas de midi est vers 14-15h et celui du soir vers 22,23h. D’ailleurs, le soir, les gens sortent beaucoup plus tard qu’en France. Ils commencent vers minuit-1h jusqu’à 6h du matin, même pour les plus jeunes. Le rythme ici est donc très difficile a tenir. C’est pourquoi les gens font une sieste de 2h après le repas de midi. Au début, je ne faisais pas de sieste, j’ai tenu 1 semaine.

Ici, quasiment tout le monde est catholique. Mais le sport est aussi important que la religion. Ils suivent tout les sports, ce qui me plait. Evidemment, surtout le football. En effet, les premières questions que les jeunes m’ont posées étaient: T’es pour qui au foot ? Tu connais Messi ? Tu aimes Benzema ? Tu es pour Boca ou River ?
Ces deux clubs sont les deux principaux ici avec la plus grande rivalité. J’ai l’impression qu’il n’y a que ces 2 clubs dans le championnat. Les sports les plus pratiqués a Rojas sont le football, le basket et le hockey pour les filles. Pour ma part, je ne sais pas encore a quel club m’inscrire.

Niveau nourriture, je dirais qu’il y a 2 choses importantes, la viande et le maté. En effet, depuis que je suis arrivé, je crois que j’ai mangé de la viande a tous les repas, beaucoup de viande. D’ailleurs, on mange beaucoup ici, et beaucoup de sucre. Je dois me contrôler si je ne veux pas prendre trop de poids. Le maté, c’est LA boisson ici. Peut importe ce qu’on fait, il faut préparer du maté. C’est une sorte de thé avec beaucoup de goût, très amer, mais très bon. Ça se boit dans une petite tasse ronde avec une paille en métal. On boit 2 gorgées, re-remplit et fait tourner la tasse.

La circulation aussi est différente. On a l’impression que les routes sont tracées a la règle, en ville ou en dehors. A Rojas, la circulation est très simple: Toutes les rues en sens uniques. Une fois sur deux dans un sens, l’autre dans l’autre sens. Il y a donc des carrefours tous les 20 mètres. Absolument tout le monde conduit, soit une moto soit une voiture, à n’importe qu’elle âge, sans casque, sans permis.

Le climat est très chaud, puisqu’à la fin de l’hiver, il faisait environ 20 degrés tous les jours. L’été, d’après mes amis, cela peut monter à plus de 40 degrés régulièrement. Ça va me changer de Gérardmer…

Je vais finir avec une chose un peu étrange qui m’a surprise à mon arrivée. Les gens pensent que les français sont sales, ne prennent pas de douches, et que les filles ont beaucoup de poils sous les bras. D’après eux, comme on a des bons parfums, on ne prend pas de douches. Evidemment, je leur ait dit que c’était faux…

Je pense avoir oublié des choses, mais c’est inévitable.

Cordialement,
Célestin

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