À Epinal, après le phénomène du street-art qui consistait en la décoration des murs et des mobiliers urbains en mode New-age, voici venu le street-philo !
Le terme n’a rien d’officiel : ce néologisme est de notre rédaction. Des adages de trottoirs crayonnés à même le sol ornent le bitume du Quai des Bons Enfants.
De la philosophie de comptoir à l’expression de trottoir, il n’y a qu’un pas. Rien de poétique, ça sent le goudron, je vous l’avoue. Mais un relent d’amertume amoureuse est palpable : « ON A TOUS UNE AUTO-STOPPEUSE DANS LE COEUR »
A côté du caniveau, on trouve un brin de révolte aussi. Le stationnement payant n’a plus qu’à bien se tenir ! Excusez les fautes d’orthographe, elles sont tirées du texte de street-philo… et quand on cite, on cite jusqu’au bout !
« QUAND PLUS RIEN NE SERA PAYANT, IL FAUDRA ORGANISER LA JOURNÉE SANS GRATUITE POUR SE RAPPELER A QUEL POINT ON ÉTAIT CONS »
Remettons les choses à leurs places : pas de révolte budgétaire sans un brin d’économie :
« JE (DE)PENSE DONC JE SUIS, DESCARTES (DE CREDIT) »
Et puis, avant de traverser, de regarder à droite puis à gauche, puis encore à droite, le désamour de la politique :
« SI VOTER CHANGEAIT QUELQUE CHOSE, IL Y A LONGTEMPS QUE CE SERAIT INTERDIT »
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