Après Rachel Thomas la semaine dernière, la tournée des popotes se poursuit pour la Région Lorraine. Mercredi, Thibaut Villemin Vice-Président délégué aux actions régionales relevant du Développement Économique accompagné du maire également Conseiller Régional Stessy Speissmann, sont allés à la rencontre de dirigeants d’entreprises locales. Aux Ets Garnier-Thiébaut à Kichompré, à la nouvelle Confiserie gérômoise au Bas-Beillard et aux Ets Cuny Construction, créateur de chalets et maisons bois. C’est là même que nous avons posé notre regard le temps d’un tour du propriétaire afin d’en savoir un peu plus sur l’entreprise depuis sa reprise il y a juste un an par Jean-Yves Stablo et Michel Sapena arrivés en droite ligne de Moselle. » On commence à ressentir l’effet que nous souhaitions « confesse le PGD du groupe Jean-Yves Stablo » nous avons repris une entreprise qui n’était pas au meilleur de sa forme, il fallait donc faire preuve de patience ».
A la question de Thibaut Villemin » quel segment est exploité actuellement »
Michel Sapéna précise » celui de faire des Ets Cuny ce qu’ils étaient par le passé compte tenu des évolutions de produits. Nous devons aujourd’hui nous adapter à la demande par la personnalisation. Au niveau des chalets , on va faire quelque chose de plus montagnard et sur la maison bois, quelques chose de plus contemporain ».
L’entreprise pense étendre sa zone d’implantation des Vosges pour travailler plus régulièrement en Alsace, Moselle et quelques départements limitrophes à ce secteur tout en privilégiant les circuits courts, avec des produits de proximité comme les bois des Vosges et du Jura…
« Cela va dans le sens de notre aide » commente Thibaut Villemin » une aide à la plus value dans le cadre de la 1ère et seconde transformation »
Visite de l’atelier de fabricationL’entreprise Cuny Construction, qui a touché 100 000 € de subventions dans le cadre de son rachat, c’est aujourd’hui 27 emplois dont 2 apprentis pour une cinquantaine de réalisations annuelles . Le prix moyen du mètre carré est de 1 800 € dans un marché en pleine transformation depuis plusieurs années…très concurrentiel. « Nous devons faire face à un marché qui casse les prix « conclut Jean-Yves Stablo avant de faire visiter le bureau d’étude et l’atelier de fabrication.
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