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dimanche 24 novembre

Le sans faute des Rencontres

Ca démarre tout en douceur pour les 19èmes Rencontres du Cinéma

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Les Rencontres du Cinéma, c’est tout de même du billard. Après 18 ans d’existence, forcément, on commence à avoir de la bouteille et on est réglé comme du papier à lettre. L’organisation est donc au top et cela s’en ressent en terme d’ambiance, d’atmosphère, forcément détendue, presque familiale.

Denis Blum a lancé les 19èmes rencontres du ciné en compagnie du maire de Gérardmer Stessy Speissmann

Les professionnels côtoient les exploitants qui côtoient la presse qui échangent avec les équipes qui croisent le public. On met un peu tout le monde dans le même shaker et le cocktail est plutôt réussi, il faut bien le dire. La réussite de ce procédé, propre aux rencontres du cinéma, est même assez rare pour être soulignée. Cela contribue d’ailleurs largement à faire de l’événement un véritable carrefour du ciné, « une terre du 7ème art » au cœur du massif et de la région pour reprendre les mots du maire de Gérardmer Stessy Speissmann lors de sa brève allocution.

Car, si l’on ajoute le Festival du Film Fantastique ainsi que le festival du film jeune public Graines des Toiles, c’est tout de même un joli triptyque cinématographique qui s’offre aux amateurs de cinéma, aux habitués des salles obscures, à tous ceux qui aiment rêver en général. Et ils étaient nombreux mardi soir pour le lancement officiel des 19ème rencontres : salle presque comble (à 1 ou 2 sièges près…) au Casino Joa de la Perle des Vosges pour la projection du film d’Emmanuel Mouret « Caprice ».

Il ne restait plus beaucoup de sièges libres au cinéma du Casino mardi soir

Là aussi un sans faute avec un film dans la plus pure tradition des comédies romantiques made in France. Casting efficace avec Virginie Efira, Anaïs Demoustier et Emmanuel Mouret lui-même, happy end, bande originale sans fausse note, humour alternant différents procédés comiques selon l’inspiration du réalisateur, non franchement, on aurait presque rien à reprocher à « Caprice »… C’est un quasi sans faute. Pourquoi quasi ? Parce que ce long-métrage à d’une certaine manière le(s) défaut(s) de ses qualités. S’il est « sans faute », il est aussi sans risque et, du coup, peut-être un peu fade par moment.

Emmanuel Mouret, réalisateur et acteur « par défaut » tout aussi attachant que son personnage dans « Caprice », mais également homme plein d’humour face au public de Gérardmer

Tout cela pour dire que l’on recommandera chaudement « Caprice » aux amateurs du genre qui en saisiront toutes les petites subtilités et il y en a, mais qu’on ne le conseillera pas nécessairement à ceux qui y sont allergiques, ils risqueraient de mener une lutte sans merci contre le sommeil. Quant aux autres, ils passeront clairement un bon moment au cinéma, c’est souvent ce que l’on vient chercher quand on va se faire une bonne toile après tout ?

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