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vendredi 20 septembre

« Je vais bien, tout va bien » – 35°C, les Vosges ont de la fièvre !

Le professeur Antoine a toujours quelque chose à dire, quelque chose à dire

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Calor

« Que calor ! » 35°C dans l’après-midi, Epinal a de la fièvre les amis… Un plaisir pour les uns, un poids pour les autres : nous ne sommes pas tous égaux devant de telles chaleurs et il est important de veiller sur les personnes les plus fragiles. Boire sans avoir soif, rester à l’ombre et ventiler sont des conseils de bons sens.

deshydratation

Pourquoi les personnes âgées « surchauffent » ?

Quand on vieillit, on sue moins. Le corps a donc bien du mal à faire redescendre la température interne et se retrouve parfois en hyperthermie, c’est-à-dire au dessus de la barre des 37°C habituels.

En plus, avec l’âge, la sensation de soif disparaît progressivement : les personnes âgées oublient souvent de s’hydrater. Il faut donc bien prêter attention à ce que les plus de 65 ans se réhydratent tout au cours de la journée, et ne sortent pas en plein soleil entre 11h et 16h.

agee

Qui surveiller ?

Outre les personnes âgées,

  • Les jeunes enfants sont considérés à risques : il est important de les garder à l’ombre, les hydrater régulièrement et ne pas trop les couvrir. Il en va de même avec les personnes qui ont une altération de la conscience,
  • Les personnes souffrant de pathologies chroniques comme les insuffisants cardiaques, les patients asthmatiques, les démences,…
  • Les personnes amenées à produire un effort important : sportifs et travailleurs manuels œuvrant à l’extérieur,
  • Les femmes enceintes, soumises à des besoins physiologiques plus exigeants et à une attention toute particulière.

Les médicaments à regarder de plus près en cas de canicule

medocs

Certains médicaments peuvent accentuer la déshydratation et les risques d’hyperthermie, il ne faut pas les arrêter mais il est d’autant plus important de respecter les règles de prévention en cas de prise de :

  • diurétiques (furosémide, spironolactone, altizide, hydrochlorothiazide, amiloride, ciclétanine…) qui font uriner,
  • anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, ibuprofène, kétoprofène, diclofénac, naproxène, piroxicam, célécoxib…) ; inhibiteurs de l’enzyme de conversion (bénazépril, captopril, énalapril, fosinopril, lisinopril, périndopril, quinapril, ramipril, trandolapril, zofénopril) et sartans (candésartan, irbésartan, losartan, olmésartan, telmisartan, valsartan, éprosartan) : la déshydratation accentue leur toxicité sur les reins,
  • digoxine, anti-arythmiques, sels de lithium… voient leur toxicité augmenter en cas de déshydratation.

La plupart des médicaments résistent très bien à ces températures, certaines indications de températures figurent cependant sur les emballages.

 

Antoine Sauce, pharmacien

Célia Klein-Navé, journaliste

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