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vendredi 20 septembre

Semptremeye ou Sembetremeye ? Telle est la question !

Un patoisant du cru y répond

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C’est en tout cas la question qu’a posé le maire de la Perle Stessy Speissmann au membre de l’Académie de Patois locale Serge Renaud lors de la cérémonie de la… Hé bien justement, que doit on dire/écrire ?

Serge Renaud lors de la cérémonie à l'Hôtel de Ville

Le membre de l’Académie de Patois Serge Renaud lors de la cérémonie à l’Hôtel de Ville

C’est donc avec plaisir que l’illustre patoisant Gérômois s’est fait un plaisir de répondre à la question et ainsi d’éclairer les petites lanternes de ses nombreux concitoyens présents dimanche matin au Grand Salon de l’Hôtel de Ville. Lieu où l’ombre du Saint patron de la Ville planait car, comme l’a précisé Serge Renaud lors de son intervention orale, la Semptremeye se nommait auparavant la Sembetremeye, et ce en raison du B provenant de Saint Barthélemy. Un B qui s’est progressivement perdu au profit d’un P on évoque désormais plus souvent la Semptremeye.

Un brin d’histoire n’a jamais fait de mal comme dirait l’autre. Serge Renaud a ensuite poursuivi en chantonnant l’air de la fête de la Saint Barthélemy en patois devant un public captivé. Un moment plein d’émotion pour les Gérômois présents qui n’avait pour la grande majorité jamais entendu de patois chanté. Cette petite mise en bouche vivement applaudie et s’est ensuite conclue par la traduction de la chanson qui résume bien la période la Semptremeye :

Pour le refrain et pour le couplet : « Voici Saint Barthélemy, Bien aises sont les gens du Pays, qui vont bien s’amuser et bien se régaler ».

Puis : « La Place du Tilleul est encombrée Au diable qu’y-a-t-il d’arrivé ? Dans les maisons le long de la journée Nos Gérômois ont l’air bien effarés : les femmes font de la pâtisserie – les mains blanches de farine Sur la table qui est toute encombrée, Les gosses graissent la série des moules à gâteaux Le pourquoi le voici »

La chanson s’achève comme elle commence aujourd’hui, jour de la fête patronale : « De jour, de nuit, durant deux grandes semaines, les forains nous font voir leurs merveilles…».

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