Avec l’ouverture d’un nouveau laboratoire de fabrication, la Confiserie des Hautes Vosges peut pallier à toute éventualité, à toute défaillance d’une machine car il ne faut pas compter sur celle d’une personne de la famille. Chez les ClaudePierre installés à Painfaing depuis des lustres, je voudrais, le père, les filles, les gendre, les cousins, les tontons, tatas et les autres afin de faire tourner pour le meilleur la boite à bonbons. L’entreprise, née dans les années 70 sous l’égide de Jean-Marie, Bernard et Marie Jeanne, a rapidement et normalement intégré la nouvelle génération Fabienne, Nathalie et Pascal…. « notre force c’est l’esprit de famille » commente le patriarche Jean-Marie, suivi dans ses démarches et sa volonté d’aller plus haut par sa fille Fabienne » c’est plus qu’une force, c’est une richesse le tissu famille. Nous sommes dans l’entraide permanente. Il n’y a pas de conflit, nous sommes à l’écoute de l’autre ».
Aussitôt franchi le seuil du magasin et de l’arrière boutique, outre l’odeur des bonbons faits maison, on sent que l’ambiance de l’entreprise est saine à tous les étages. Pas besoin d’avoir fait l’ENA ni même HEC pour comprendre que dans la famille Claudepierre, c’est le bon sens et le travail qui sont au centre des préoccupations. Et quand il faut mettre la main à la poche pour faire progresser la production et le chiffre d’affaire, la cohésion du groupe est au rendez vous. Comme ce fut le cas pendant tout le printemps avec une série de travaux réalisés coté cour et coté jardin. Ainsi les visiteurs disposent d’une rampe avec SAS d’entrée pour les personnes à mobilité réduite et surtout le 4ème laboratoire de fabrication est opérationnel depuis plusieurs semaines.
« C’est un outil qui vient en complément de celui déjà existant » poursuivent en chœur Jean-Marie et Fabienne « ce laboratoire nous donne de la souplesse lorsque nous sommes en suractivité notamment pendant les périodes de pointe ».
Et à l’évocation du grand rush, chez les Claudepierre, on en parle en centaines de milliers de personnes….Si ! si ! en centaines ! En double centaines exactement ce qui place l’entreprise comme une des plus performantes de France en terme d’accueil. Qui dit mieux ? A chacun ses spécialités et son savoir-faire, dans le chaudron et en dehors. Car la vie et l’œuvre des Claudepierre ne se résument pas à la fabrication de douceurs : 300 tonnes par an, soit quasiment une tonne par jour. L’empreinte de la société est plus forte et se conjugue avec le
développement de secteurs très différents comme la vente par correspondance qui vient en complément des marchés et du magasin. La VPC représente aujourd’hui 1/5 du chiffre d’affaire confirmant la marge de progression dont CDHV est capable. Les bonbons de la marque traversent les océans et les continents. On a vu des boites estampillées Claudepierre au Canada, à Moscou….. Et nec plus ultra, un richissime client suisse s’est rendu la semaine dernière dans la vallée de Plainfaing en hélicoptère afin de faire ses achats en sucrerie. A quand une piste atterrissage capable d’accueillir des 747 et autres Airbus chargés de clients japonnais friands de produits français ?
Ce qui est peu probable laisse pourtant place au rêve éveillé. Fabienne, la fille de son père, a d’autres idées en tête afin de faire progresser la centrale nucléaire du bonbon Vosgien. A ceci près que l’atelier n’a rien de dangereux pour la santé…. Même pas peur ! A consommer sans modération. Boum, le cœur de la famille Claudepierre fait boum !
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