Le monde de l’enseignement et celui de la santé, au contact permanent avec les enfants, sont souvent les premiers à percevoir les situations de danger et les premiers signes nécessitant la mise en place d’une protection de l’enfant.
Pour améliorer la prise en charge des mineurs en danger, les autorités administratives, sociales et judiciaires ont signé hier au Conseil départemental un protocole qui renforce le rôle de la Cellule départementale de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes (CRIP). « L’objectif c’est de créer un organe de supervision de l’information. La cellule existe déjà depuis 2 ans mais elle est formalisée avec la convention » explique le procureur de la République.
Les enseignants, les assistants sociaux, les médecins et le personnel soignant ont besoin de bien connaître, dès les premiers signes, les mesures qu’ils peuvent immédiatement mettre en place pour épauler l’enfant lorsque celui-ci est en difficulté dans son environnement familial.
Aujourd’hui, les services départementaux suivent près de 1050 enfants dans les Vosges.
C.K.N.
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