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vendredi 20 septembre

Gilbert Martin : le « Forrest Gump » du vélo gérômois

A 80 ans, Gilbert Martin réalise entre 15 et 20 000 kilomètres par an. Rencontre avec ce fou de bicyclette

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gilbert1Souvenons nous de l’invraisemblable histoire de Forrest Gump extraite d’un film réalisé par Robert Zemeckis  avec Tom Hankas comme acteur principal. Le personnage devenait  l’instigateur des principaux évènements des années 50 à 80 avec la réussite absolue dans tout ce qu’il entreprenait…Dans l’excès bien sûr.

Gilbert Martin n’a rien de tout cela sauf peut-être dans sa manière  de vivre sa passion pour le vélo, comme Forrest Gump le faisait pour la course à pied. L’homme est un stakhanoviste, un amoureux  de son deux roues pour rouler par tous les temps et quasiment toute l’année. Certes, à bientot 81 printemps, le Hinault local favorise les parcours plats d’autant que l’octogénaire avoue s’essouffler avec les années passant.

«  Je suis plus fatigué qu’à mes débuts il y a 12 ans  » commente l’ancien chauffeur de l’entreprise Solodial, originaire de Remiremont «  j’ai freiné un peu la cadence, je ne fais plus que 15 000 kilomètres par an. Je roule presque tous les jours sauf vraiment lorsque la chaussée est verglacée ».

Les risques routiers,  Gilbert Martin les connait pour avoir réalisé un véritable « looping »  il y a deux ans après avoir été fauché par une conductrice en plein centre ville. « Sans casque, j’étais mort.  J’ai simplement eu une fracture de la clavicule. C’est pour cette raison que j’essaie de prendre les petites routes. Mon secteur d’activité se situe entre le Grand-Valtin, le Chemin  du Cresson et Retournemer afin d’éviter la circulation trop intense. Le parcours est plat mais à mon âge je ne peux pas me permettre de faire des efforts violents, même si mon médecin m’encourage a continuer à pédaler régulièrement »gilbert2.

C’est d’ailleurs du coté du  petit lac blotti au pied des Crêtes que ses amis cyclotouristes lui ont aménagé affectueusement au pied d’un arbre  » Le Pisse Gilbert » pour une petit pause réparatrice. « C‘est vrai » commente t-il avec un grand sourire, le même qu’il arbore sur son destrier affichant 80 000 km » je pense que c’est mon dernier vélo. J’y suis attaché et je l’entretiens régulièrement ».

La neige n’est pas encore venu perturber le sympathique rouleur. C’est du coté de sa vie privée que le cœur y est un peu moins, depuis que sa compagne est  en maison de retraite commente-il avec les larmes aux yeux.

Puisse Gilbert continuer à sillonner les chemins de traverse. C’est un plaisir de le rencontrer et sa persévérance, son amour pour la petite reine méritait bien un clin d’oeil affectueux en cette période de fête de fin d’année.

Roule Gilbert, roule, le Guiness-book n’est finalement pas si loin !

 

 

 

 

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