Tout le monde ou presque connait l’existence du radon, du gaz radon, dans les pays granitiques comme les Vosges et la Bretagne. Le problème c’est qu’une trop grande concentration de radioactivité, car il s’agit bien de cela, provoque des effets nocifs sur la santé. Et depuis 2014, il est obligatoire d’effectuer des relevés dans les lieux publics : c’est en tout cas ce qu’a décidé le Ministère de la santé via l’agence régionale comme ce fut le cas notamment pour l’École Marie-Curie. En 2014, la salle de repos affichait ( 2 339), la classe de CP (1 620) ou encore celle de CE 2 ( 1 046)…lorsque la concentration est au dessus de 1000 bq/m3, un diagnostic du bâtiment doit permettre de définir les travaux à réaliser afin d’abaisser la concentration en dessous des 400bq/m3……à noter que le taux diminue de façon significative dès que les pièces sont ventilées, aérées ne serait-ce qu’avec l’ouverture des fenêtres. Des travaux ont déjà été engagés depuis cette date, améliorant la situation, mais sans pour autant régler définitivement le problème (2015) à certains endroits de l’école et surtout sans communication avec les parents d’élèves qui se sont emparés du dossier…C’est ce que reproche le collectif ( 50 personnes ) qui s’insurge de la situation sous entendu les risques encourus par les écoliers.
Le radon fait monter la température avec la commune, le maire Stessy Speissmann en tête qui a organisé avec Jean-François Duval, ce jeudi, une réunion d’information avec les mêmes parents : les représentants de ARS l’Agence Régionale de Santé étaient également présents.
« Je comprends l’inquiétude, c’est pour cette raison qu’il était essentiel de donner une information et surtout des explications sur la situation » commente le maire Stessy Speissmann. « Nous avons sans doute communiqué trop tardivement après la série de travaux réalisés l’an dernier et suite aux premiers relevés. Je pense que les parents ont pris peur. A l’époque, tout semblait rentrer dans l’ordre et l’ARS avait donné son feu vert. Mais les nouvelles analyses ont révélè un taux encore un peu trop élevé par rapport aux normes autorisées d’où la nécessité d’actions renforcées de ventilation que nous devrons mener le plus tôt possible »(rapport 2015).
Il fut donc question des risques encourus par les enfants mais aussi les enseignants, toutes les personnes qui fréquentent le groupe scolaire. Selon les représentants de l’ARS , « les risques existent uniquement dans des espaces confinés ce qui n’est pas le cas, sauf après de longues périodes de fermeture de l’école soit pendant les week-end et surtout les vacances scolaires ». Les taux redescendent aussitôt les fenêtres et vasistas ouverts.
« Il n’y a rien de dramatique d’autant que les mesures de janvier 2016 vont dans le bon sens » poursuit le maire » nous effectuons des mesures jusqu’à la fin du mois de mars afin de définir l’efficacité ou non des travaux réalisés ».
Le dossier est en plein suivi. Depuis quelques semaines, les valeurs mini et maxi en continu (bq/m3) sur 24h sont très largement sous les normes autorisées. La température devrait redescendre et le radon passer son chemin !
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