« Mon fils ma bataille » tel aurait pu s’intituler le livre de Josy Arnold. La gérômoise n’a rien d’une écrivaine, mais le combat qu’elle mène aujourd’hui contre la leucémie mais aussi en faveur de son fils qui est en phase de rémission depuis un peu plus d’un an est une réalité quotidienne. La vie de Josy Arnold bascule en même temps que celle de Fabien lorsqu’il apprend, lors d’un don du sang, qu’il est atteint d’une leucémie aiguë. Le monde s’arrête pour ce sportif accompli et pour sa mère qui prend la machine à remonter le temps, celle qui lui révèle ses manquements, ses absences, renforçant son amour maternel. Le Livre « Veilleur de vie » est un cri, un combat contre la souffrance. Celle de Fabien mais aussi un combat mené en faveur du don de sang et de moëlle osseuse. » C‘est la rage qui m’a fait écrire ce bouquin « confesse Josy Arnold » je passe une information à qui veut bien la recevoir sur le don d’organe après qu’il ait été particulièrement difficile de trouver un donneur. La vie de mon fils était en jeu et je ne comprends toujours pas pourquoi le commun des mortels n’est pas informé sur le sujet comme en Allemagne ou chaque individu est donneur d’office à sa naissance. Je me suis donné à travers cet ouvrage de faire connaitre la maladie et surtout le don. C’est un acte facile, indolore qui sauve au quotidien des vies ».
A l’évocation de l’écriture de son livre, Josy a été soutenue par ses proches, notamment la présidente des donneurs de sang de Gérardmer, Françoise Didier. « j’ai recommencé de multiples fois » poursuit l’ancienne accompagnatrice de moyenne montagne qui a parcouru le monde à la recherche d’itinéraires touristiques pour une agence de voyages « je n’avais jamais couché trois phrases sur le papier et je pensais que ça n’intéresserait personne ».
Le défi est en marche. Au delà de l’aspect purement personnel du livre avec vue sur l’intimité d’une femme et de la chair de sa chair, le recueil sert sans doute d’analyse à son auteur mais surtout donne une réelle information sur une maladie méconnue du grand public ou volontairement écartée de l’esprit de chacun. C’est pour cette raison qu’en fin de bouquin, on retrouve une lettre du fameux veilleur de vie en direction de Fabien. La missive est anonyme, comme elle doit l’être. Le donneur est un jeune allemand de 24 ans : on en saura pas plus….On sait pourtant qu’Outre Rhin, le don est une pratique régulière et impliquée reposant sur un fichier immense qui a permis de sauver Fabien….Il était un 24 juin 2013 !
Et si tout les gens du monde….!
Il est bon de noter que l’intégralité des droits d’auteur seront reversés à l’Amicale des Donneurs de Sang de Gérardmer afin de financer des projets liés directement au don du sang, dons d’organe et de moelle osseuse.
Le Veilleur de Vie aux éditions Edilivre est disponible à la Librairie Plein Ciel, à Gérardmer
Il est aussi possible de l’acquérir sur internet via La Fnac et Amazone.
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