C’est avec peine que nous avons appris le décès d’Anne-Marie Jacquel que tout le monde surnommait Annie.
Atteinte d’un cancer depuis le mois de juin dernier, elle avais été admise à l’hôpital d’Épinal il y a un mois avant d’être transférée à Gérardmer il y a 15 jours où elle s’est éteinte. Née le 23 août 1932, Annie Flageollet était la dernière d’une fratrie de 6 enfants. Elle a eu la douleur de perdre deux de ses frères durant la guerre, l’un en 1940 en Moselle, et l’autre en 1944 décédé sous une bombe allemande.
Jeune, Annie faisait du théâtre à la Salle Jeanne d’Arc où elle a eu le plaisir de rencontrer André Jacquel qui deviendra son époux le 10 novembre 1951. Ce dernier était, à ses heures, projectionniste et participait à l’élaboration des décors. Le couple s’installera à la Cercenée dans les Cités André Frères, du nom de la scierie où était employé son époux. De leur union sont nés trois enfants : Roger qui réside à Xonrupt ; Marie-Christine, veuve Gabrion et Didier, décédé en 1986 lors d’un accident de voiture. Annie a travaillé quelques années comme femme de ménage à l’hôtel des Liserons, boulevard Kelsh, puis en 1964, avec son époux, elle décide de prendre un commerce qui deviendra Corso situé dans la Grand’Rue (aujourd’hui, rue Charles de Gaulle).
Une enseigne qu’ils tiendront jusqu’en 1985, date de leur départ en retraite où le couple emménagera à nouveau dans la maison familiale à la Cercenée. Grand-mère de 4 enfants et arrière grand-mère de 5 petits enfants, Annie a été de longues années visiteuse de malades en milieu hospitalier (VMEH), et faisait partie de l’ACF (action catholique des Femmes) ainsi que de l’équipe du Rosaire. Femme pleine de foi, simple et dotée d’une grande force de caractère, elle a consacré sa vie aux autres et aimait être entourée de toute sa famille à Noël.
Ses obsèques seront célébrées le mercredi 5 octobre à 14H30 en l’église de Gérardmer.
Nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
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