C’est donc Dominique Georgel qui a investi les murs de la galerie de la MCL depuis vendredi soir où a eu lieu le traditionnel vernissage de cette nouvelle exposition.
Un natif de Gérardmer qui revient au pays pour faire partager son œil de photographe amateur mais aiguisé. Après avoir effectué sa scolarité en Perle des Vosges jusqu’en Première, Dominique Georgel a beaucoup voyagé dans le sud de la France notamment, avant d’intégrer les Beaux Arts d’Épinal. Il effectue un premier cycle de 2 ans et part pour faire son service militaire. De retour, il terminera ensuite ses études avec un 2ème cycle aux Beaux Arts. Une période pendant laquelle il sera entre autre photographe pour un quotidien local.
« Étudiant, j’habitais au-dessus d’une dame qui possédait un commerce de glaces à l’Italienne. Lorsqu’elle est partie en retraite, j’ai racheté le fond de commerce pour créer le bar « L’Horloge Jaune » qui accueillait des concerts et des expositions. J’ai fait ça pendant près de 8 ans et puis j’ai revendu le part pour commencer à faire de l’immobilier. Une activité qui me laisse du temps pour faire de la photo. c’est comme ça qu’en 2013 je suis allé voir une amie, ancienne élève des Beaux Arts elle aussi et qui habite à Avignon. Elle avait les clés de la prison de la Ville qui était en friche. On a pu y faire des photos et depuis je me suis intéressé à plein d’autres friches dans le secteur des Vosges entre autre » , explique Dominique Georgel.
Ce dernier a ainsi créé une série de 80 clichés que vous pouvez actuellement apprécier à la galerie de la MCL, et ce jusqu’au 11 octobre prochain. « J’aime le cadrage, les éléments, les effets de lumière, les couleurs, les matières, mais aussi l’ambiance, souvent un peu glauque de ce genre d’endroits. C’est très riche comme lieu finalement », précisait l’invité de la MCL à l’occasion du vernissage. Un moment de partage qui était à nouveau agrémenté et enrichi par un concert de l’école de musique qui avait cette fois envoyé son ensemble de cordes dirigé par Raphaël Tournembé. N’hésitez pas à faire un crochet du côté de la galerie pour apprécier « la lente érosion devenue beauté » , les photos de Dominique Georgel qui « a su capturer ce qu’il y a de splendide » dans ces vestiges de l’homme, comme le stipulait la trésorière de la maison, Lydie Guillemain.
0 commentaire