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vendredi 20 septembre

C’est l’histoire de l’avion « Junker 88 » tombé aux Noirs-Rupts

L'accident s'est déroulé le jeudi 28 novembre 1940

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P1070600Thomas Remy de Sapois est un passionné de l’histoire de la guerre 39/45. Le vosgien est tombé dedans petit, initié il est vrai très jeune par Louis Tisserant qui fut un des premiers à ramasser les débris  de l’avion de la Luftwaffe tombé le jeudi 28 novembre 1940 entre 22h et  23h au lieudit des Noirs-Rupts  entre La Charme et Le Haut du Phény.

Quatre aviateurs allemands y sont morts et, aujourd’hui,  l’histoire de l’équipage du Junker 88 se poursuit dans le temps avec notamment  les investigations menées par Thomas Remy qui perpétue la mémoire de ce fait de guerre.

Thomas Remy à droite en pleine explication

Thomas Remy à droite en pleine explication

Alors, dans le cadre des animations propres à l’ancienne l’école du Phény, une exposition se déroulait pendant tout le week-end sur fond de reconstitution et de transmission orale du crash de l’avion. Les habitants du hameau gérômois se sont déplacés en masse afin de découvrir des pièces de l’engin , mais aussi des photos de l’époque prises le lendemain matin de l’accident. Thomas Remy tente depuis son plus jeune âge de reconstituer le puzzle de ce qui s’est passé, de retrouver l’endroit exact du crash et de trouver, éparpillés dans la nature, des éléments de l’avion comme ce fut le cas pour Jean-Pierre Defranoux, décédé il y a peu, au lieudit du Corsaire soit au moins 1 kilomètre en contrebas de l’impact.

L’historien amateur, mais oh combien efficace, a même retrouvé la trace de la famille d’un des aviateurs qui furent dans un premier temps enterrés au cimetière de Gérardmer par un temps glacial avant que leurs tombes soient démantelées et transférées à Toul.

Bref, c’est toute l’histoire du Junker 88 qui est retracée sur fond de pièces d’époque retrouvées sur le terrain, à la manière d’une véritable enquête menée par Thomas Remy mais aussi par les habitants du Phény. Un bon nombre d’entre-eux, sur la base des matériaux récupérés, ont fabriqué des outils, tels que des couteaux ou rabot. Paul Gegout, menuisier de son état, fait encore fonctionner des éléments de son atelier à partir de l’arbre à came de l’avion qui s’est écrasé il y a aujourd’hui 76 ans. Le temps passe et la mémoire demeure !

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