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vendredi 20 septembre

Le groupe « Un Poyo Rojo » comble la MCL

L'amour, toujours l'amour !

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Une salle comble et totalement conquise. Samedi soir à la MCL, le duo d’artistes argentins, au doux nom, quoique difficile à prononcer, « Un poyo Rojo » a pu encore une fois confirmer son succès. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Une demi-heure avant l’entrée en scène, la foule se pressait déjà au guichet, afin d’acheter le précieux ticket. 200 spectateurs pour être exact, et tout autant d’applaudissements, une heure et demi plus tard.

P1040363Pleine à craquer, la salle André Bourvil s’est ainsi gaussée, une heure durant, à chaque mimique des deux artistes internationaux présents sur scène, Alfonso Baron et Luciano Rosso, originaires de Buenos Aires. Timidement tout d’abord, et quelque peu perplexe, face aux premiers instants très « contemporains » de la représentation. De plus en plus franchement ensuite, face à l’humour arrivant crescendo, dont ont usé les deux compères. Sans parole aucune et au seul moyen des gestes et de leur corps, se sont enchainées les situations cocasses, entre prouesses physiques et humour calibré permettant aussi bien, sinon mieux qu’avec des mots, emmener le public hilare dans leur univers.

Le corps comme langage universel

Le fil conducteur de chaque scène : la découverte d’une attirance entre les deux hommes, avec pour toile de fonds, un vestiaire, univers très masculin. Ce spectacle, joué depuis huit ans et pour plus de 1000 représentations, évoque ainsi l’homosexualité de manière décomplexée. Les préjugés volent en éclats, de rire le plus souvent. Une histoire d’amour entre deux hommes, inspirée de la rencontre de Luciano et de son compagnon. La manière dont ils se sont apprivoisés, dont ils ont apprivoisé leur attirance, donnant à voir des scènes comiques. Le tout, s’inscrivant parfaitement dans la saison culturelle qui s’achève bientôt et du thème du genre, dont la programmation fait partie.

P1040357Néanmoins pour Alfonso Baron, une précision s’impose. Il ne s’agit pas avant tout d’un spectacle sur l’homosexualité, mais sur une simple et singulière histoire d’amour. Précisant que lorsqu’on « ne parle pas, chacun est libre de laisser faire son esprit ». Un spectacle libre d’interprétation donc, que seul le théâtre permet, comme le souligne l’artiste. « Un art ultime, magnifique, qui permet aux artistes de faire passer des émotions de toutes les manières possibles. De la danse à l’humour, aux acrobaties ». En quelque sorte, le langage universel.

A.M.

 

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