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dimanche 24 novembre

Les Vosges ne sont pas épargnées par la pollution

Hé ! Joson tu perds du bois ! C'est pas grave, c'est pour brûler !

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Fumée basse couche (Longemer)

Fumée basse couche (Longemer)

Lorsque Pierre-Marie David s’exprime, c’est généralement pour soulever un véritable phénomène de société lié à ses observations météo pour l’association Niv’Observation qui traite  de l’histoire de la neige et des avalanches dans les Vosges. Mais le spécialiste ne se concentre pas uniquement sur le manteau blanc, ses observations vont au delà de la ligne de crêtes pour s’intéresser à la pollution vosgienne loin des grands centres urbains.

« Si certains secteurs du département ne semblent que peu atteints par la pollution atmosphérique, il n’en est pas de même de la plupart des vallées du massif « commente t-il dans un communiqué laconique document photos à l’appui.

« Des milliers de personnes se gavent de particules fines à cause d’UN  pyromane. Une voiture blanche, en une journée, est recouverte de traces noires.  Imaginez dans quel état seront les poumons des habitants de toutes ces vallées !  Faudra t-il aller habiter en ville pour respirer ? » Sous entendu pour Pierre-Marie David les feux de bois et autres matériaux qui se multiplient aux quatre coins des Vosges alors que le plafond est très bas avec des inversions de température. La fumée des mêmes feux  se concentre alors dans les fonds de vallées et s’ajoute à la pollution des gaz d’échappement. C’est une réalité qu’il ne faut  pas prendre à la légère ( les photos de Pierre Marie David parlent d’elles-mêmes).

On a tendance à dire et à oublier  que  le 21ème siècle sera celui du développement durable ! Il faudra encore du temps, la notion de protection de l’environnent passe par des gestes simples, mais rarement suivis malgré les alertes…sensibilisation et éducation, deux termes que le français a du mal à entendre !

A noter : Pierre Marie David à l’issue de ses observations a interpellé la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement)…voici la réponse :

Nous avons  tout à fait conscience des effets de ces comportements sur la qualité de l’air, tout comme beaucoup de personnes travaillant dans l’administration de l’État.

Les destructions de végétaux par incinération à l’air libre sont assimilés à des incivilités contre lesquelles les forces de l’ordre ne sont pas mobilisées, ni les pouvoirs de police spéciale de mon service. Comme pour d’autres infractions de ce type, il est fait appel aux pouvoirs de police du maire, qui peuvent être exercés directement ou délégués à la police municipale. Cette police de proximité est réputée plus à même de faire passer les messages de civisme et de prévention, en plus des réels pouvoirs de sanction qu’elle détient.

 

 

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