La mauvaise nouvelle est tombée, provoquant la colère et l’incompréhension des parents d’élèves et membres du personnel de l’établissement : la rentrée prochaine, se fera vraisemblablement avec une classe de moins pour l’école Jean Macé qui devra se priver de maternelle petite section.L’école qui s’était déjà vue retirer l’une de ses classes en 2015 doit donc à nouveau faire face à cette décision qui provoque l’incompréhension. Les effectifs sont en baisse, c’est un fait, mais la logique de fermeture au sein d’une « grande école de centre-ville » a de quoi surprendre. Pour les défenseurs de Jean Macé « Il fallait réfléchir au problème globalement au niveau de la ville en tant que contribuables avant tout, et mener une véritable réflexion en amont. Nous savons que ces décisions dépendent de la démographie et de la conjoncture économique.
Mais pourquoi fermer une classe de l’une des grandes écoles de Gérardmer à l’heure où les mesures prises ont plutôt tendance à centraliser les établissements ? Les regroupements d’écoles, quand ils ont lieu, devraient l’être au cœur des villes. A Jean-Macé, les conditions d’enseignement sont idéales, les locaux également. Les enfants vont être pénalisés puisqu’il risque d’y avoir deux à trois niveaux par classe. Les conditions d’accueil pour les tout-petits seront elles aussi plus tendues. Si ces derniers sont contraints d’intégrer une autre école, il risque d’y avoir également des pertes de fratries entières. »
Les naissances ayant été plus nombreuses en 2015, certains ne baissent pas totalement les bras et espèrent qu’à la rentrée prochaine, les inscriptions soient en hausse, encore faut-il que les enfants résident sur ce secteur de la Perle des Vosges. Mais avec une cinquantaine de naissances par an en perle des Vosges, difficile de croire au miracle… Et une légère hausse ne remettrait de toute façon pas en cause la « proposition ». Clairement, c’est le choix de l’école Jean Macé pour cette fermeture qui est remis en cause par le personnel de l’école ainsi que les parents d’élèves qui se sentent concernés par cette décision. Par ailleurs, cette fermeture s’accompagnera aussi de la suppression d’un poste d’ATSEM. L’enseignante de la classe concernée renoue malheureusement avec une situation qu’elle avait connue l’an passé.
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