Au gré de ses différentes et nombreuses escales, Clémence de Villecourt récolte les pages illustrées réalisées au préalable par les jeunes écoliers des établissements scolaires de France et de Navarre participant à son nouveau projet intitulé « Les elles du Futur », dont les objectifs sont de lutter contre le décrochage scolaire, en impliquant les élèves dans un travail de recherche, d’écriture et d’illustration d’une grande page de parchemin, et ce tout en ouvrant la jeunesse à une réflexion sur la citoyenneté et la formation d’un esprit critique et éclairé.
A l’initiative du Kiwanis club de Gérardmer et surtout de son soutien, c’est en classe de CM1 et CM2 de l’École Notre Dame avec David Contamin que l’écrivaine a posé son Stampe ( avion biplan des année 30) pour une nouvelle mission auprès des enfants ( voir son site http://lesabotetlaplume.blogspot.fr ). Comme ce fut le cas avec les projets « étudier la guerre pour construire la paix et la citoyenneté » ou encore « du cavalier au chevalier du Ciel« .
Clémence de Villecourt est une passionnée qui distille au gré du vent et de ses intentions la volonté d’améliorer la condition humaine tel que Malraux l’aurait souhaité dans son roman du même nom lors soulèvement de la ville de Shanghaï dans les années 1920. Nous sommes bien loin du sujet, mais la volonté de l’aviatrice, cantonnée au taxis way des aérodromes qu’elle fréquente, est de passer un message de solidarité, de paix et surtout de prise de conscience collective notamment auprès des enfants. La destinée n’existe pas, la vie s’établit d’une volonté particulière propre à chacun. Alors ! Clémence de Villecourt vole d’étape en étape afin de modifier parfois le cours des choses dans une société stéréotypée… Pour exemple, la mise en lumière d’une femme qui a participé à l’essor des sciences, de l’aéronautique et de l’espace. Eh oui, malgré ce qu’on voudrait nous inculquer, la femme est l’avenir de l’homme ( tient ça me dit quelque chose) en tout cas son égal dans la construction de notre quotidien et de notre futur. C’est ainsi que Clémence de Villecourt bouscule les codes pour une prise de conscience. La halte de l’écrivaine méritait bien qu’on s’y arrête une nouvelle fois. C’est chose faite comme il en sera de même sans doute dans les années à venir avec d’autres tâches à accomplir, par amour de son prochain et pour les besoins de l’humanité…toutes ailes dehors !
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