Qui l’eut cru il y a seulement 15 ans de pouvoir organiser la Fête des Jonquilles un 9 avril… Il faut bien avouer un net réchauffement de la planète, même les plus écolo-septiques sont obligés de se rendre à l’évidence….vox populi, vox déi. Les générations passées ont quasiment toutes connu une cueillette du narcisse sauvage sous la neige alors que c’est une véritable tempête de ciel bleu qui s’abat sur les jonquilles depuis plusieurs semaines. Certes, la température ambiante reste frisquette le matin, mais en ce jeudi après-midi premier jour de l’avant gérômois, il régnait une température digne d’un mois de mai bien « tassé ». Et quand c’est tassé, c’est assez !
Le corso fleuri de dimanche est en marche :
Alors ? Les jonquilles : à leur apogée, elles sont magnifiques et il ne faudra pas tarder.
Les miss : à leur apogée également, prêtes à en découdre dimanche devant 50 000 personnes, les écharpes sont déjà de sortie à la rencontre des hommes et femmes qui battent le fer…et des enfants dans les prés ici et d’ailleurs.
Les membres de la Société des Fêtes : à leur apogée Nicole Curtit en tête, bien dans ses bottes même si un rouleau ( sans compresseur) est passé par là. Oui ça fait mal !
Les enfants des écoles : à leur apogée malgré leur jeune âge, confectionneurs de bouquets de 50 jonquilles qui pleuvent comme à Hravelotte et forcément les bonbons aussi.
Les enseignants : à leur apogée, c’est un peu l’école buissonnière.
Les accompagnants : à leur apogée surtout les mamans, des fleurs parmi les fleurs.
les chauffeurs de bus : à leur apogée, il ne dépasse pas le 80 mon camion.
Les constructeurs : à leur apogée depuis 6 mois qu’ils travaillent d’arrachepied pour réaliser le plus beau
Bref, tout le monde se lève, se couche, respire d’un même poumon pour la fête des jonquilles 2017. Et la 48ème édition devrait rentrer dans les annales.
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