Il parait que tout ce qui est beau est sans doute bon et rare. Le prénom Valérian est classé en 23 140e position des prénoms les plus donnés en France. Alors Valérian Privat serait-il aussi rare que bon derrière un piano de cuisine ! En tout cas, le chef de Beau Rivage se coupe en quatre pour porter les valeurs de l’ASG Handball à commencer par la section Handisport. En participant activement à la vie du club présidé par Rachel Masson et en chevauchant un fauteuil roulant lors du tournoi de Sélestat afin de comprendre les difficultés rencontrées par les utilisateurs. Alors Valérian Privat au grand cœur ne pouvait pas trouver mieux, en collaboration avec l’ASG Hand et l’hôtel Beau Rivage, que de passer derrière les fourneaux du 4 étoiles gérômois et de cuisiner pour la bonne cause.
Entre la motivation de Rachel Masson et du chef, ce sont pas moins de 100 convives qui glisseront, ce vendredi soir, leurs pieds sous les tables du restaurant gastronomique installé sur les bords du lac. Après l’assemblée générale de la section sportive, les invités au repas découvriront la cuisine du déodatien qui a fait ses classes à l’auberge de l’Ill à Illhaeusern, auprès de Antoine Westermann au « Buerehiesel »à Strasbourg ou encore au Grillon à Paris. Au menu : Une salade César parmesan roquette, suivie d’un cabillaud ou d’un paleron et pour conclure un dessert chocolaté.
Bref, de quoi remplir les estomacs et surtout confirmer par les papilles les qualités du chef de 48 ans toujours passionné par son métier.
« Je pense que mon amour pour la cuisine passe par l’amour des bons produits » confirme Valérian Privat à Beau Rivage depuis 6 ans »nous avons la chance d’avoir des circuits courts intéressants. La filière régionale est fructueuse à l’instar d’un bœuf charolais d’origine vosgienne qui va intégrer notre carte ».
Le chef s’inspire pourtant d’une autre cuisine plus lointaine. Son prochain burger de bœuf sur la base d’un pain maison façonné à sa manière fleure bon les épices de « là-bas ». En effet, chaque année, Valérian Privat s’envole vers le Maroc afin d’acheter sur place des senteurs exotiques.
Quant à l’étoile Michelin » ce n’est pas une fin en soi et surtout pas un objectif » conclut le chef « l’essentiel est de faire plaisir aux personnes qui nous rendent visite avec des plats que je qualifierais plus de brasserie. ».
Comme ce vendredi soir, pour les handballeurs.
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