Gérardmer outragé ! Gérardmer brisé ! Gérardmer martyrisé ! Mais Gérardmer libéré….ça vous dit quelque chose ? Normal ! Les stigmates de la dernière guerre mondiale sont encore dans les esprits, heureusement beaucoup moins visibles dans l’architecture ou l’urbanisme de la ville. 73 ans après le 17 novembre 1944, lorsque la cité a été mise à feu par les soldats allemands, la ville de Gérardmer est toujours debout mais le patrimoine local a bien changé comme en témoigne l’étude ethnologique diligentée en son temps par le Parc Naturel des Ballons des Vosges et la Commune.
Au pied de l’immeuble en Z, samedi en fin d’après midi, il fut possible de revenir sur l’histoire oubliée de la ville par le bais d’une conférence théâtre laissée au metteur en scène Perrine Maurin de la compagnie » Les Patries Imaginaires ». Deux comédiens, Martine Mariani et Didier Aubert ont ainsi pris la machine à remonter le temps et se sont placés physiquement auprès du public qui s’est déplacé jusqu’au square du Batiment Z et de l’Espace Tilleul lors de la reconstitution : l’instant culturel fut par définition déambulatoire ‘ » of course »
Les plus anciens se souviennent du MRU , Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme ( celle de Gérardmer à duré 10 ans). De la longue histoire de la refonte des lieux mais aussi du pourquoi et du comment de tel ou tel endroit. Saviez vous pourquoi le bâtiment Z s’appelle -t-il ainsi ? Parce que justement il est forme de Z comme l’indique le plan datant de 1948 soit 10 ans avant sa livraison aux propriétaires. Document fourni par Jean-Marie Vicariot, habitant les lieux et présent lors de la conférence théâtrale.
Quand la comédie se met au service du patrimoine, parfois les choses semblent plus faciles à comprendre et maitriser ! Rendez-vous dans 70 ans lorsque La Perle des Vosges aura encore évolué, en bien évidemment !
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