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dimanche 24 novembre

Un Vosgien jugé pour viol sur sa belle-fille de 14 ans

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Depuis ce mercredi, un homme est jugé devant la cour d’assises des Vosges  pour des faits de viol sur sa belle-fille alors âgée de 14 ans.

Les faits ont eu lieu du 4 janvier 1997 au 30 juin 1999. Le 27 juillet 2010, sa belle-fille dépose plainte à Saint-Dié-des-Vosges pour le viol et l’agression sexuelle de son beau-père. Lui-même dépose plainte pour diffamation. Il accuse celle-ci de faire courir le bruit d’attouchements et de viol. Il aurait eu plusieurs relations sexuelles avec la jeune fille alors âgée de 14 ans. Pour se défendre, celle-ci enregistre une conversation à l’insu de son beau-père.

Des relations sexuelles reconnuesviol

L’homme est placé en garde à vue et fini par reconnaître les relations sexuelles avec la jeune fille mais assure que celle-ci était consentante. Il estime avoir eu de bonnes relations avec sa belle-fille : « comme un père à sa fille ».

La mère de l’accusé a été entendue. « Je n’ai pas mis au monde un violeur. Mes 5 enfants ont tous été bien élevés, aucun n’est tombé dans la délinquance. Quant au viol je n’y crois pas. » assure-t-elle devant la cour.

L’homme a été marié une première fois à l’âge de 22 ans, mais très vite le couple bat de l’aile. « Ce mariage ne s’est pas bien passé. Il n’était pas satisfait sexuellement de son ex-femme et la belle-mère était trop présente » commente la mère du quinquagénaire qui précise qu’il était très heureux avec sa nouvelle femme. « Il était soumis à son épouse. Il était très amoureux de sa femme. » assure-t-elle.

20 ans de réclusion criminelle encourues

La mère de l’accusé explique le viol par « un moment de déraillement » de son fils. « Ce n’était pas le caractère de mon fils. C’est arrivé à un moment où ça n’allait pas bien dans sa tête.  Je pense qu’il y avait consentement mutuel. » explique-t-elle.

Selon Me Laurent Bentz, l’avocat de la partie civile, la petite sœur accuserait aussi le quinquagénaire d’avances.

L’accusé risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

C.K.N.

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