Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub

vendredi 20 septembre

30 ans de triathlon

Retour sur la naissance de cet événement en compagnie de son fondateur André François

0 commentaire

0

Écouter cet article

André François a eu la gentillesse de revenir avec Gérardmer Info ur la naissance du Triathlon que vous connaissez tous aujourd'hui

André François a eu la gentillesse de revenir avec Gérardmer Info sur la naissance du Triathlon que vous connaissez tous aujourd’hui.

C’était le 20 septembre 1987, il faisait 20°, la température de l’eau était de 20°, bref, les conditions pour que puisse se dérouler le tout premier triathlon de Gérardmer…

Cela fera donc 30 ans que la Perle des Vosges est chaque année le théâtre de ce qui est devenu aujourd’hui l’un des plus gros triathlons d’Europe. Comme vous l’imaginez sans doute, il aura fallu démarrer en douceur, se lancer et « faire ses preuves » comme se rappelle André François, fondateur de l’événement et du premier club de triathlon dans les Vosges. En effet, ce dernier avait seulement 25 ans quand il a commencé à se lancer dans l’aventure avec entre autre Jean-Yves Brault, Nathalie Parmentelat ou encore Philippe Villaume : « A l’époque, si vous vouliez faire quelque chose, il fallait être sous l’égide de l’ASG pour être soutenu. Alors je suis allé voir le président de l’époque qui m’a un peu regardé de haut et m’a dit « qu’il fallait déjà faire ses preuves » … Alors j’ai dit ok et j’ai décidé de les faire seul, avec mon équipe. On a monté le club et on a commencé à mettre tout en place pour organiser le triathlon » se souvient André François.

Cyril Mazellier, vainqueur du 1er triathlon de Gérardmer

Cyril Mazellier, vainqueur du 1er triathlon de Gérardmer

Placé sous l’égide du Comité National du Développement du Triathlon, cette première compétition a été limitée volontairement à 200 places par les organisateurs : « Nous avons débuté avec un « promotion » que nous avons limité car nous savions que ça allait être compliqué en matière de mise à disposition des lieux, du matériel et surtout de tout ce qui est barrières par la Ville. On nous disait « oui » mais on n’était jamais sûr d’avoir ce qu’on avait demandé… On a même dû faire changer un arrêté préfectoral parce qu’on avait pas assez de barrières près de l’union nautique ! Mais on a fait le plein, il faut dire que je courais à l’époque, et j’en profitais pour faire ma pub ! » Une première édition qui se déroule donc plutôt bien malgré quelques petites difficultés à ce niveau là qui s’estomperont d’ailleurs assez rapidement avec un changement de municipalité : « Lorsque Claude Boulay est devenu maire, lui et son équipe étaient plus réactifs, plus à l’écoute de nos demandes, cela nous a bien aidé » précise André François qui continuera à organiser le Triathlon de Gérardmer jusqu’en 1992.

triathlon archive Gérardmer

Image d’archive du 1er triathlon de Gérardmer

De 1987 à 1992, il aura vu l’événement grandir et avec lui son équipe de bénévoles : « En 1992, nous avions eu 1 400 concurrents ce qui faisait de nous le 3ème plus gros triathlon de France. Nous avions 400 personnes environs pour l’organisation. Parmi ces bénévoles, beaucoup sont toujours là aujourd’hui, mais les effectifs sont vieillissants, ce serait bien qu’il y ait du sang neuf. car une telle compétition à organiser, c’est un gros challenge, un vrai défi. Mais le triathlon doit faire face à quelque chose de nouveau : certaines compétitions proposent désormais une rémunération des bénévoles. Et là, c’est une brèche qui vient de s’ouvrir et cela peut devenir problématique, pas que pour le triathlon d’ailleurs. Car cela représente un coût qui se répercute forcément que le tarif des inscriptions. Hors, le sport doit avant tout rester ouvert à tous, populaire, il faut faire attention à ça » ajoute André François pour qui le Triathlon de Gérardmer peut difficilement accueillir plus de participants sur deux jours.

Alors pourquoi ne pas ouvrir un jour supplémentaire ?! « Je pense qu’il faut garantir la qualité, la sérénité et la sécurité de l’événement plutôt que de vouloir s’agrandir. Cependant, on pourrait peut-être envisager de rajouter une journée d’épreuve pour un challenge corporatiste ou d’entreprise… Après tout, une fois que la structure est montée, cela ne change pas grand chose » commente l’ancien organisateur du triathlon qui suit donc toujours avec attention ce qu’il se passe dans sa ville de cœur. Et lorsqu’on lui demande ce qu’il retiendra de ses années à la tête de l’organisation, il n’hésite pas une seconde : « Pour moi, le plus gratifiant, c’est d’avoir créé la section triathlon pour les gamins et fait le premier triathlon pour les enfants. Nous étions que 6 clubs en France à le faire dans les années 89-90. Les Charbonnier sont passés par cette section ce qui leur à plutôt réussi, et certains des jeunes que nous avons eu ont longtemps couru ou cours encore aujourd’hui comme Yohann Mathis ou Alice Spenner. C’est une des meilleures récompenses… »

Quant à l’évolution du sport lui-même, on avait coutume de dire lorsqu’André François  était encore dans ses vertes années que « les minutes perdues dans l’eau étaient les plus dures à rattraper » par la suite. ce n’est plus tout à fait le cas : « Maintenant, les triathlètes professionnels nagent tous très bien, c’est très serré dans l’eau et c’est souvent plus à la course à pieds que se fait la différence je pense. Et puis maintenant, on apprend tous à nager à l’école, il y a des piscines partout, ce qui n’était pas forcément le cas de mon temps, et c’est en parti pour cela que certains commençaient la nage sur le tard et avaient plus de difficulté dans ce secteur. » La course à pieds est donc déterminante, c’est par elle que s’achève la compétition, espérons ainsi que nous aurons  une dernière ligne droite de toute beauté ce week-end !!!

P=Le programme du triathlon sur le site http://triathlondegerardmer.com/

triathlon de Gérardmer

0 commentaire

Laisser un commentaire