La feigne (de son vrai nom Faing pour désigner un terrain fangeux, marécageux, le plus souvent tourbeux) de Belbriette ne déroge pas à « l’urbanisation », au « panotage ». Depuis quelques jours, le « petit canada » a son information sur le bord du chemin d’enceinte. On y apprend que l’endroit était un lieu de vie avec 3 fermes disséminées sur son flanc Nord-Est. On sait tout sur la faune et la flore du lieu. Une information intéressante, certes que l’on doit à Natura 2000. On peut cependant regretter que Belbriette, au si joli nom, soit devenu un site de curiosité comme les autres alors qu’il semblait il y a encore 20 ans protégé des grands passages. L’espace sauvage se restreint de plus en plus. Protéger l’environnement, c’est aussi garder tous les mystères des endroits les plus reculés : sans mobilier urbain. La transmission est aussi une affaire de parole !
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