La semaine de prévention des risques domestiques et de la vie courante s’est poursuivie jeudi avec, entre autre, un atelier interactif de consommation proposé par le CTRC Lorraine (centre technique régional de la consommation) en lien avec l’association syndicale des familles de Gérardmer (ASF).
Aux commandes, on retrouvait donc l’animatrice du CTRC Marion Rolin ainsi que Pierre Géhin de l’ASF. Premier constat, si fort heureusement, que les consommateurs savent qu’il est proscrit d’ingérer des produits ménagers, ce n’est pas pour autant qu’ils regardent au dos des produits (et ou des emballages) pour voir quelle en est la composition ou si des pictogrammes y figurent. « Les gens ne regardent pas assez et achètent des produits où il y a des pictogrammes indiquant un danger parfois important alors qu’ils pourraient aussi bien choisir un produit équivalent moins nocif pour la santé et l’environnement » explique Marion Rolin. « Il ne faut pas se laisser piéger par le marketing et le packaging qui ne reflètent souvent pas la dangerosité et la composition des produits » ajoutent Pierre Géhin. Pour preuve, ce liquide vaisselle pour peau sensible avec un pictogramme « corrosif » au dos ! C’est le monde à l’envers serait-on tenté de dire…
Du côté des produits alimentaires, là encore le choix de consommation est important et il est toujours intéressant de prendre un peu le temps de lire les étiquettes pour bien choisir. Il y a la composition bien sûr, mais aussi les dates de péremption. « La Date Limite de Consommation ou DLC ne doit pas être dépassée pour la viande, le poisson et la charcuterie mais elle peut être légèrement dépassée pour les autres produits comme les yaourts par exemple ou d’autres produits frais. C’est différent pour la Date de Durée Minimale (DDM) qui peut être largement dépassée et qui concerne les produits secs ou les boîtes de conserve par exemple. Une fois la date passée, le produit/la denrée ne présente pas de danger mais peut en revanche avoir perdu tout ou partie de ses qualités » explique Marion Rolin. La confusion entre la DLC et la DDM peut ainsi entraîner beaucoup de gâchis alimentaire, il est important de ne pas se tromper !
Et si jamais vous êtes victimes d’une intoxication alimentaire, que faire : « Contacter les secours ou le médecin selon la gravité de l’intoxication et surtout ne pas boire et ne pas se faire vomir, cela peut aggraver rapidement la situation mais c’est souvent le réflexe qu’ont beaucoup de gens » insiste Marion Rolin. Message reçu 5/5, à l’image de la petite délégation d’élèves du lycée Gilles de Gennes présente mercredi matin au Tilleul. Des jeunes qui, de par leurs études et leur future activité professionnelle, devront d’ailleurs sans doute être amenés à surveiller les produits avec lesquels ils travaillent…
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