Le début d’année est synonyme de bilans. Passés mais aussi prévisionnels pour les entreprises mais aussi pour les communes à l’instar de celle de Gérardmer. L’ordre du jour du dernier conseil municipal qui s’est déroulé vendredi soir a permis aux élus, maire en tête, d’approuver le compte 2017 qui révèle un excédent sur les 11 budgets présentés. En ce qui concerne 2018, rien n’est encore acté mais il s’agissait pour l’hémicycle de débattre des orientations prises par la majorité.
En ce qui concerne les charges de fonctionnement, elles sont estimées à 23 millions soit 14,7 millions d’€ pour le budget général et 5,9 millions pour le domaine skiable ( les deux budgets principaux) : une baisse de 1,5% coté ski que faisait constater Hervé Badonnel par une maîtrise des efforts de rationalisation sur les consommations courantes notamment en matériels et fournitures.
En matière d’investissements, il fut proposé un montant de 8 millions d’€ hors budget ski. On retrouve ainsi des projets tels que : la réhabilitation du centre aquatique (l’annuité de financement de l’investissement se situe sur 3 ans à hauteur de 12 millions d’€) alors que la dette de la commune hors domaine s’élèvera à presque 1,9 million d€.
Ont été évoqués la finition des travaux de la place du vieux Gérardmer, la réfection des rues Reiterhart, avenue de Lattre de Tassigny , des chemins de la Pierre Charlemagne et du Pont des Fées. Mais il fut également question des travaux de réseaux incombant à la commune dans le cadre de la suppression du pont de la Jamagne ( travaux prévus au printemps).
En ce qui concerne les charges de personnel, elles sont proposées à hauteur de 8,2 millions d’€ soit la même chose que l’an dernier. La maitrise de la masse salariale permet d’absorber entre autre l’indemnité que doit verser la commune pour compenser la hausse de la CGS et les échéances des aides de l’état des contrats aidés qui arrivent à terme.
Pour 2018, la part des quatre taxes locales est stable depuis 2009 pour presque 8 millions d’€. Quant au budget du ski alpin, le prévisionnel affiche 3,7 millions sur la base des recettes enregistrées au début 2017/2018.
Pour conclure, Stessy Speissmann a fait remarquer :
La poursuite des efforts de rationalisation des dépenses de fonctionnement, le maintien des taux sur les quatre taxes locales, la maitrise de la dette tous budgets confondus, la mise en œuvre d’un programme d’investissement et le maintien des services à la population.
La séance était levée sur le volet des compteurs électriques Linky en votant une motion contre son déploiement à partir d’avril 2019. ( 90 sont déjà posés). Les craintes des élus et des populations locales sont liées aux risques sanitaires, à leur dysfonctionnement et à l’atteinte à la vie privée. Un dossier qui devrait faire grand bruit puisque ces mêmes compteurs sont aujourd’hui imposés par ENEDIS….
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