Une salle obscure, c’est bien sûr l’endroit où l’on se laisse submerger par les émotions. Mais c’est aussi le lieu par excellence pour manger des pop-corn. Malheureusement, on a beau écumer les cinémas gérômois durant le festival du film fantastique, nulle trace de ces petits grains de maïs soufflés. Pour ceux qui souhaiteraient combler cette lacune, une boutique a ouvert cette semaine dans la Galerie marchande de la Perle des Vosges. Tenu par Fabien et Maryline Bolmont, l’établissement « Papy pop-corn » propose une kyrielle de saveurs. « J’ai eu l’idée de me lancer dans le pop-corn il y a quatre ans, lors d’un voyage à Chicago. Je n’en avais jamais mangé avant. Je suis passé devant une boutique. Ça sentait bon… », raconte Fabien Bolmont, qui a ensuite effectué un stage auprès de Philippe Givre, chef pâtissier de l’École du Grand Chocolat Valrhona de Tain L’Hermitage. Depuis un an et demi, il s’éclate à mettre au point ses secrets de fabrication.« Au début, les gens de la région m’ont pris pour un fin fou. Le pop-corn n’est pas inscrit dans les moeurs françaises. Mais j’ai tout de suite voulu créer des parfum lorrains. Pain d’épice, pomme cannelle, bergamote, mirabelle, sapin des Vosges… » Pari réussi pour celui qui travaille aujourd’hui avec différents cinémas, comme le Club de l’Étoile à Paris ou le Mégarama de Besançon. « Quand on mange Papy pop-corn, on ne colle pas aux doigts. J’ai repris les mêmes machines que les Américains, mais eux les conçoivent plus gras, avec plus de sucre. Moi, je travaille avec une plaque perforée qui récupère toute la saleté, les grains, les bouts de peau… Autre avantage du pop-corn, c’est qu’il n’y a pas de matière grasse, contrairement aux chips par exemple. » On demande à la famille Belmont si elle est passionnée de cinéma… « Ma femme et mes enfants, oui. Moi, c’est de boulot dont je suis passionné ! Je travaille d’ailleurs déjà sur d’autres projets. Je passe mon temps à inventer. »
© Photos : Bernardino
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