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vendredi 20 septembre

Sortir du nucléaire en 10 ans, c’est possible et surtout c’est urgent

Et sans diminution de confort de vie...

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Vendredi soir, Gérardmer Solidaire avait le plaisir d’accueillir Claude Kaiser venu animer une soirée-débat à la salle des Armes autour de la sortie du nucléaire.

Claude Kaiser en compagnie d'Eric Defranoux

Claude Kaiser en compagnie d’Eric Defranoux

Claude Kaiser qui a participé au groupe de travail « Pour sortir du nucléaire en 10 ans » et qui participe activement à la lutte contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure. Ce dernier annonce clairement la couleur : « Nous nous appuyons sur des chiffres inattaquables et reconnus dont la source est souvent le gouvernement lui-même (Sénat et Assemblée, ainsi que l’ADEM et certaines associations comme Green Peace). De plus, nous faisons des projections minimales  qui nous permettront de faire des économies. Car contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le nucléaire est une énergie qui revient de plus en plus cher. Cela va même devenir l’énergie la plus chère très rapidement. L’entretien des centrales, la gestion des déchets, le démantèlement de certaines installations va coûter des centaines de milliards dans les années à venir et c’est un marché qui s’effondre. Donc plus vite on le quittera, mieux ce sera ! Passer à des énergies renouvelables coûtera moitié moins cher que de maintenir le nucléaire » précise l’animateur de la soirée.

claude kaiser débat nucléaire gérardmer (1)Pourquoi sortir du nucléaire ? Voilà déjà un premier élément de réponse pour Claude Kaiser qui poursuit : « Nous annonçons que l’on peut en sortir en moins de 10 ans et sans mettre le pays en faillite et même en créant des emplois. Car des solutions existent et nous nous basons sur des calendriers qui existent, raisonnables, qui sont ceux de pays comme l’Allemagne ou l’Autriche par exemple, qui ont entrepris cette démarche. Tout d’abord il faut savoir que contrairement à ce qu’on nous annonce parfois, la consommation en mégawatts baisse depuis 5 ans. En France, nous sommes à environ 475 térawatts/heure consommés par an, toutes énergies confondues. A titre d’exemple, rien qu’en remplaçant certains téléviseurs trop gourmands en énergie par des téléviseurs moins gourmands, à qualité d’image égale, on pourrait économiser facilement 13 térawatts/heure. En plaçant des éoliennes où cela est possible, dans les départements ou secteurs où il n’y a pas de reliefs ni de paysages (il y a environ 70 départements où c’est possible, en l’occurrence dans les Hautes-Vosges ça ne l’est pas), on pourrait produire au moins 76 térawatts/heure. Sans le nucléaire, nous sommes à 150 térawatts/heure produits. Nous pouvons aisément économiser 120 térawatt-heure sur notre consommation globale, il en reste 200 à trouver avec d’autres énergies. » ajoute Claude Kaiser.

Ce dernier qui insiste sur le fait que les nombreuses solutions existantes ne mettaient pas en en péril l’économie du pays, au contraire, ni le confort de vie des usagers, rappelant à nouveau que le groupe de travail dont il fait partie se base sur des projections tout à fait raisonnables et sérieuses. « Ce n’est qu’une question de volonté politique. Pour l’heure, le lobby du nucléaire prévaut et s’accroche parce qu’il y a encore de l’argent à se faire ! » conclut l’intervenant de cette soirée pour qui, clairement, le nucléaire est déjà une énergie du passé dont il faut sortir au plus vite !

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