L’endroit est connu dans toute la vallée des lacs et bien plus loin encore en témoigne l’importance des promeneurs du dimanche et de tous les jours. L’étang de Belbriette est-il condamné à disparaitre ? C’est une possibilité imaginée par la Direction Départementale du Territoire au regard des mouvements du ruisseau, mais pas seulement. En effet, la police de l’eau a soumis l’idée à l’Office National des Forets, propriétaire des lieux, de créer de toute pièce une passe, ou échelle à poissons, au niveau du barrage afin d’aider à la reproduction des truites de montagne et de reconstituer ainsi le milieu aquatique : chose qui n’a pas encore été faite depuis 5 ans. » on est au pied du mur » constate un ancien de l’ONF » le risque c’est de voir sauter le barrage pour laisser libre cours à l’eau du ruisseau ».
Mais plus encore, il faut ajouter un problème de transit sédimentaire ( le nœud gordien est peut-être tout simplement là) avec pour effet de boucher progressivement le plan d’eau, de l’envaser pour devenir, à certains moments de l’année, un véritable cloaque notamment sur la partie supérieure de la feigne très tourbeuse « la question qui se pose est de savoir si le barrage en question a toujours existé » souligne Pascal Durand de la police des eaux » je ne pense pas compte tenu de l’implantation d’anciennes scieries en aval. Progressivement la nature reprend ses droits. La retenue d’eau n’est pas naturelle à l’inverse des lacs de montagne et il est en effet possible qu’il soit nécessaire d’ouvrir définitivement le chemin du ruisseau au détriment du plan d’eau ».
Qu’en sera-t-il dans les mois ou années à venir ? L’étang de Belbriette aujourd’hui sur toutes les cartes de la région est-il condamné à disparaitre ? Il faut se préparer au pire, ou au mieux pour les puristes défenseurs d’une nature originelle… comme il y a un siècle et plus. Alors !
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