C’est avec plaisir que nous avons eu l’opportunité de rencontrer le parrain des Motordays Chez Marco, autour d’un café, sans caméra, en terrasse et au soleil.
Manifestement détendu et heureux d’être à Gérardmer ce week-end, Bruno Solo a le plaisir de découvrir un nouveau monde, celui de la bécane, dont il connaissait les standards, de Easy Rider à Steppenwolf en passant par la Harley. Mais il l’annonce sans détour, il n’a pas le permis moto et a donc été plus souvent passager que conducteur sur une deux roues. « J’avais aussi en tête cette idée de solidarité entre motards, cette idée de liberté » ajoute le parrain des Motordays. « Je suis assez candide en la matière. Mais j’ai fait le juré pour élire les plus belles motos du festival ce matin. Ils m’ont tout expliqué, j’ai adoré ce moment, de faire un peu le profane qui essaye d’être le plus rigoureux possible. C’était marrant, des fois je trouvais des trucs pas mal et les autres jurés me reprenaient en disant : « non arrête, les soudures sont mal faites » ou « ça se voit c’est pas lui qui l’a fait, c’est bidon » etc… »
Alors comment un novice comme Bruno Solo a-t-il débarqué aux Motordays, et comme parrain en plus ? C’est l’écrivain Henri Loevenbruck, un habitué du festival, encore présent cette année, qui l’a mis sur le coup. « Il savait que j’étais dans le coin à ce moment là puisque je tourne actuellement un film à Colmar. Plutôt que de rentrer chez moi ce week-end, il m’a proposé le truc et j’ai tout de suite aimé l’idée » explique Bruno Solo. Et s’il est profane en matière de moto, il ne l’est pas en matière de musique et on devine assez facilement que le personnage est assez rock’n roll de manière générale et musicale… Ce qui place ce fan de John Belushi (entre autre) plutôt bien dans le paysage de cet événement, les motards se rapprochant plus des Blues Brothers et de Steppenwolf justement, que de Beyoncé ou Cloco…
Et Bruno Solo connaît bien la région dans laquelle il fait étape lors de ses tournées par exemple. Il était déjà venu à Gérardmer à l’occasion du festival du Film fantastique il y a une dizaine d’années. Mais le plus surprenant, c’est qu’il avait foulé le sol de la Perle des Vosges pour la première fois en 83 et dans le cadre du service militaire. « j’étais venu faire des manœuvres dans le coin, on était basé à Oberhoffen à l’époque. (…) D’ailleurs je dois être un des rares acteurs à avoir fait son service !! » confie-t-il avec humour. Et en parlant d’acteur, sachez que s’il est à Colmar en ce moment, c’est pour le tournage d’une adaptation de « Un avion sans ailes » de Michel Bussi. Ce roman se penche sur l’enquête d’une jeune femme à la recherche de sa véritable identité. Seule survivante d’un crash d’avion alors qu’elle n’était qu’un bébé, deux familles revendiquent sa parenté. En attendant, vous croiserez sans doute Bruno sur le festival, il devrait être présent ce soir pour le palmarès du concours dont il a fait le juré en matinée…
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