Le Pont de la Croisette aura survécu 64 ans, avec pour date de mise en service 1954. C’est ce qui ressort entre autre de la réunion d’information qui se tenait en mairie ce mardi soir. Le maire Stessy Speissmann a tenu à revenir sur la genèse de la destruction, mais aussi sur l’aspect négatif des commentaires distillés sur les réseaux sociaux. » Je n’ai jamais vu et lu autant d’insultes au sujet d’un dossier aussi facile d’accès et simple à comprendre et je me garde toujours le droit d’attaquer en justice tous celles et ceux qui se sont permis de tels outrages ». Fermer le ban !
C’est bien le Conseil Départemental, en collaboration avec la commune, qui est en charge de la destruction de la structure : l’édifice est installé sur la RD417. Les services du département étaient à la baguette de la démonstration – diapositives et plans de courbe à l’appui – rappelant le déclassement de la ligne ferroviaire « l’ouvrage n’ a plus lieu d’être « ( grincement de dents pour les adhérents de TG2V favorables au retour du train) » surtout avec ce qui se passe aujourd’hui « lance goguenard une personne du public.
D’un point de vue pratique, on en sait un peu plus. La chaussée sera abaissée au niveau des entreprises Franslatte et Cuny, pour une voie qui va passer de 8 à 9 m de large et de 1,10 m à 1,50 en ce qui concerne les trottoirs (sécurité oblige). Le gros des travaux est à la charge du CD88, soit la démolition à hauteur de 654 000 €. En ce qui concerne la Commune, elle devrait s’occuper des travaux d’assainissement, des trottoirs et de l’éclairage pour un montant de 156 000€ . L’ensemble de la maitrise d’œuvre étant laissé aux entreprises Bonini, Péduzzi de St-Amé et Trapdid-Bigoni. Il subsistera bien entendu un pont pour le passage de la Jamagne long de 7 mètres de large pour l’écoulement de l’eau et 12 mètres sur la RD 417 avec un garde fou.
Début des travaux première quinzaine de juin pour une durée d’environ 3 mois et demi.
Et la principale question sortie des voix de l’assemblée fut de s’inquiéter sur la calendrier des travaux : pourquoi en période estivale ? Tout simplement parce que la loi sur la gestion des cours d’eau ne permet pas de modification en dehors du 1er avril au 30 octobre. Et le maire de rajouter « si les travaux devaient se prolonger nous ne serons pas bloqués par l’hiver ».
Il faut donc se préparer à des désagréments en termes de circulation. Patrick Didier, responsable des services technique, explique » la RD417 sera barrée avec tout ce que cela implique, c’est à dire des déviations, des itinéraires de délestage bien en amont de la ville comme ce fut le cas avec la réalisation du carrefour ».
Wait and see ! Le compte à rebours a commencé. Adieu vieux pont on t’aimait bien surtout en mai !
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