« The hummingbird flies to London »…en français dans le texte le colibri vole à Londres. Cette phrase n’a rien à voir avec un message subliminal de la BBC datant de la guerre 39-45, mais bien de l’évolution de la machine élaborée par le Lycée Pierre-Gilles de Gennes participant depuis 18 ans au Marathon Shell…et dont l’objectif est de parcourir un maximum de kilomètres avec un minimum de carburant. Les potaches et l’encadrement rentrent de la capitale anglaise où se déroulait la compétition internationale. Pascal Georgel l’élément moteur du projet Colibri, aujourd’hui prof à la retraite, nous propose un résumé complet de l’événement soutenu par la ville de Gérardmer et le Rotary !
Texte Pascal Georgel :
L’équipe P3G = Pierre-Gilles de Gennes de Gérardmer :
Pour notre 18ème participation !!! Elle était constituée de 8 participants = 3 professeurs accompagnateurs = Marie-Bénédicte Antoine, Christophe Henry-Delattre et Pascal Georgel. Et de 5 élèves de la section maintenance automobile ou véhicules industriels = Corentin Vallée, Thomas Mathieu, Alex Bérard et les 2 pilotes : Alan Fairise + Clément D’Habit.
Résultats des courses 2018 :
Après nos 4 tentatives toutes réussies, nous nous sommes classés 25ème sur 51 dans notre catégorie proto à moteur à combustion interne. Avec une consommation de 4.4cl d’essence SP 95 = 0,3litre/100km équivalent donc à 332km pour 1litre d’essence. Nous sommes le 2ème Lycée Pro derrière les Grandes Écoles d’ingénieurs qui ont réussi l’exploit de réaliser 2 324km/1litre !!! On a encore du travail pour les rattraper…
Le Colibri 7:
C’est le nom de notre prototype : équipé d’un moteur Makita (Dolmar) 4 temps de 33,5cc à injection d’essence + turbo, il développe une puissance de 1,07Kw soit 1,45 cheval. Il est équipé d’un démarreur électrique. Le réservoir contient 10 cl d’essence. La transmission est réalisée par un engrenage et une courroie plate. Le châssis est réalisé en carbone, la coque en plastique et tôle d’aluminium. Il a 3 freins à disque. L’ensemble pèse 54 kg.
Le Colibri n’a pas fini de voler au-delà des frontières de l’Hexagone, et pourquoi pas traverser l’Atlantique pour participer à la compétition américaine…voire de voler jusqu’en Asie où se déroulent les 2 autres « Marathon Shell ».
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