Le 1er août 2018 à 7 heures 15, les secours sont déclenchés suite à un signalement de personne en danger. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a lancé un appel au secours via les réseaux sociaux expliquant qu’il comptait attenter à ses jours.
Identifié et localisé, les sapeurs-pompiers et les gendarmes sont intervenus dans le but de secourir l’intéressé. Sur place, les secours s’aperçoivent qu’il s’agit d’un canular.
Au cours d’une soirée entre amis, un des convives se connecte sur le compte d’un réseau social de son hôte et publie un message d’intention au suicide. L’entourage de la supposée victime, alors très inquiet suite aux nombreux appels restés sans réponse, alerte les secours. Le groupe d’amis reconnaît qu’il est question d’une mauvaise blague.
L’auteur du post, un étudiant de 22 ans, se voit facturer l’intervention des sapeurs-pompiers.
Les gendarmes ont établit une procédure pour divulgation d’information fausse de sinistre de nature à provoquer l’intervention des secours. La sanction pourra aller du remboursement des frais engagés par les secours jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende selon les prescriptions du code pénal, s’agissant d’un délit.
Les forces de l’ordre rappellent que toute intervention non justifiée peut se faire au détriment de réelles victimes et autres cas d’urgence.
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